La véritable histoire d'Adam et Ève, et autres nouvelles inconvenantes
sse du
harmante Bernadette, qui n'ont d'autre point commun av
serait-il p
... Ta
Bernadette. Le plus grand des deux, Alfred, le chef naturel de l'équipe, maigre, doté de longs bras qui lui donnaient une allure
ent de la piste est à un kilomèt' à gauche, après, v'z'allez jusqu'au bout, environ trois kilomèt' encore, et là vous
donnait l'air de ne jamais rien comprendre et de toujours regarder ailleurs, était
rait à la chasse, loisir qu'il avait toujours aimé, même si, à l'époque de son activité professionnelle, ses rares moments de liberté ne lui avaient pas laissé l'occasion de s'y adonner autant qu'il l'aurait voulu. Il se rattrapait. Comme elle-même chassait, elle ne se plaignait pas de la marotte, y trouvant son compte. Ils partaient là tous deux au chamois, et Georges avait engagé les deux cré
ée des hommes qui luttent – il avait été qualifié par son colonel, alors qu'il était encore capitaine, de « jeune officier épais comme un ketam et méchant comme une teigne », le ketam étant en indochinois, comme chacun sait, un cure-dents. Passé cinquante ans, il avait pris quelques kilos, les épaules un peu plus épaisses, le cou un peu plus large, sans rien perdre de sa vigueur ; il avait gardé le cheveu court et dru sur sa tête ronde ce qui lui donn
de force de caractère et savait être cassante si nécessaire. Réaliste et volontaire, elle observait beaucoup et se trompait rarement. Deux enfants, désormais adultes, avaient été élevés par elle plus que par leur père, absent chronique que diverses missions avaient appelé en Afrique, en Asie, et autres lieux, pour des durées parfois longues. Elle restait bonne vivante, même si l'âge et le départ des enfants l'avaient rendue parfois un peu difficil
'il avait pris sa retraite. Heureusement il y avait la chasse, mais elle ne
quer le maximum d'argent et d'avantages avec l'aide d'un avocat habile. Pressé de rejoindre sa nouvelle dulcinée, l'animal avait consenti à tout, prouvant par son attitude que l'homme pense souvent sous la ceinture. Si la perte du mari ne l'avait guère désespérée, celle d'un haut niveau de vie l'avait chagrinée et elle avait eu à cœur de se trouver des compensations. Le protocole d'accord avait fourni la matérielle et elle savait que sa beauté lui procurerait les satisfactions érotiques souha
e les sacs à dos, les fusils et leur matériel de chasse et de bivouac, heureusement restreint puisque les deux guides devaient se charger de l'essentiel. Quelques minutes plus tard le second 4X4 arriva, fit demi-tour et bloqua celui de Georges... comme prévu. Bernadette fut là aussi surprise de la passivité de son mari. D'un naturel méfiant, il dev
tirer les chamois, ceux-ci ayant l'habitude de descendre du col à l'aube. Ils auraient environ deux heures de marche à cadence soutenue puis une demi-heure environ de mise en place silencieuse et précautionneuse. Justin, décidément le chaouch1du groupe, prépara un petit feu dans un rond de cailloux déjà en place et noirci de feux précédents