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La chenille qui se transforma en papillon alors que sa vie battait de l'aile
Auteur:promotion Genre: RomanceLa chenille qui se transforma en papillon alors que sa vie battait de l'aile
nts de mon ami Philippe dans laquelleje travaille à mi-temps depuis quelques mois. J'y suis retourné avec le même entrain que lorsque je devais reprendre l'école le lundi matin, que je
n'ai plus qu'une envie : rester au chaud sous ma couette et ne rien faire du tout de ma journée.
s peut-être servir la cliente qui attend depuis au moin
t lundi matin ! Bon, qu'est-ce que je
En plus, il est mal orienté et mal foutu avec son énorme bidet en plein milieu de la salle de bain, son grand couloir qui ne sert absolument à rien et cette horrible tapisserie à fleurs qui date de l'époque de C Jérôme et de Stone et Charden. Je n'ai pas une super nana et des petites têtes blondes à croquer. Ou alors ils se cachent quelque part, mais en tout
e n'aurais même pas d'homologation pour pouvoir être dûment exposé dans un authentique jardin de banlieue homologué par l'Association du savoir-vivre des ménagères de moins de cinquante ans des Yvelines. De toute façon,
Et Dieu sait que je suis tombé de haut, même si je n'ai jamais vraiment été à la hauteur. Car c'est vrai que j'étais tout petit à côté d'elle. Après son envol, notre relation a
érifier que c'est bien à moi que ce sourire était adressé. Non, je ne rêvais pas. Ce sourire m'était bien destiné, rien qu'à moi, en personne. Et si je n'étais pas qu'un misérable nain de jardin ! Ou alors, disons que je serais le nain de jardin chef. J'existais donc... du moins dans ses yeux à ce moment-là. Je me souviens lui avoir répondu. Ou du moins pour être plus exact, lui avoir bredouillé avec beaucoup d'à-propos et d'originalité un de ces fameux « bonjour » dont j'ai le secret, montrant à quel point j'ai une grande maîtrise de ce type de situation et un grand sens de la répartie. Une fois dans
! Au début, elle m'intimidait un peu. D'autant que le lien que nous avions établi dès le premier jour dans cet ascenseur entre le rez-de-chaussée et le deuxième étage avait été d'une très grande intensité. Je la trouvais merveilleusement jolie avec ses longs cheveux blonds, ses beaux yeux bleus couleur... yeux bleus, ses petites taches de rousseur et sa silhouette envoûtante. Très rapidement, j'ai été sous le charme et même totalement conquis. Je me
en au contraire, elle ne paraissait pas être totalement indifférente à mes atouts. Donc, tant que je gagne, je joue... Quelques semaines ont passé avant que, prenant mon courage à deux mains, je lui propose de mieux fa
is bien avec un beau gosse bronzé et sportif. Ou alors un gars du style premier de la classe un peu coincé, binoclé et qui travaille dans la banque. Mais, c'était peut-être elle qui était myope car, dans cette affaire, le beau gosse premier de la c
lic s'est produit lors de ce fameux dîner indien. Je commençais sérieusement à m'attacher à elle. Et je crois que, de so
devant le sorbet, n'ayant plus vraiment de sujets de conversation soporifiques, je lui ai sorti le grand jeu. Et elle n'est pas restée de glace. Je crois même que, sans me vanter, je l'ai fait un peu fondre. J'ai pris sa main... Et, pour une fois, pas dans la gueule. Je lui ai expliqué tout ce qu'elle m'inspirait : des sentiments, du désir, de l'admiration, du désir, de l'émotion, du désir et aussi un peu de désir... Je lui ai proposé de partager ma vie, du moins pour le reste de la soirée. Enfin, le grand jeu quoi. Avec tout le service en argent que l'on sort uniquement pour les grandes occasions. Le feu d'artifice. Car artifices bien enten
mois de vie commune, Mandy, comptable de son métier, a tenu à relever les comptes. Mon déficit d'exploitation était, semble-t-il, abyssal. Elle a décidé qu'il était plus raisonnable d'en rester là et d'établir un constat de faillite de notre couple. Je n'ai alors pas très bien compris ce qui se passait. Elle me reprochait tout et son contraire. De ne pas tenir mes promesses. De fuir tout engagement avec elle. De ne pas vouloir vivre une
amais vraiment compris pourquoi elle avait pu être attirée par un gars comme moi. Son départ inopiné n'a fait que confirmer cette impression que j'avais dès le début de notre relation. C'est vrai qu'elle n'avait rien à faire avec quelqu'un de ma trempe. Je pense qu'à un moment
vées des moyens de reproduction, notamment avec Mandy. Je pense également qu'il existe une lutte des classes, qui était particulièrement patente dans la relation que j'entretenais avec elle. J'avais ce sentiment d'avoir juste les moyens de me payer un billet de troisième classe. Alors qu'elle, elle était faite à l'évidence pour voyager en première. Cette fille n'avait vraiment rien à faire avec un type comme moi. Le grand Marx, Groucho bien évidemment, et non cet obscur philosophe alle
, nous avons même essayé de reprendre la relation là où nous l'avions laissée. C'est-à-dire pas très loin. Mais quelque chose était définitivement cassé entre nous, surtout de son point de vue d'ailleurs. Ensuite, je suis parti de l'agence et no
a revenir sur sa décision. Même si, il faut bien l'admettre, avec le temps, cet espoir s'amenuise de plus en plus. D'autant que la dernière fois que je l'ai appelée, elle avait peu de temps à m'accorder car elle préparait ses bagages. Elle s'apprêtait à partir quinze jours en Italie. Et lorsque je lui ai demandé si elle partait seule,
je regarde le train partir, cette fois en direction de la patrie de Paolo Rossi, avec, en son sein ma Mandy et ce Loïc de malheur. Et je reste planté là sur le quai comme le nain de jardin que je suis à faire signe tout