La chenille qui se transforma en papillon alors que sa vie battait de l'aile

n’est un programme concocté sur mesure avec une ribambelle d’activités toutes plus alléchantes les unes que les autres. Tout d’abord, traîner lamentablement de mon lit jusqu’à la salle de bains. Puis

st d’ailleurs un peu comme s’il y avait une grève dans ma vie. Sauf que, à ma connaissance, personne ne semble avoir déposé de préavis. Ce doit être ça au fond. Il y a une grève dans mo

nt mes coordonnées téléphoniques pour celles et ceux qui les auraient malencontreusement perdues. Celles-ci indiqueraient : « Signale disparition ou vol d’amis. Pour ceux, ou même celles, on peut toujours rêver, qui auraient un signalement, prière de me contacter au numéro suivant. Pour mes amis qui auraient involontairement égaré mon numéro de téléphone dans le contexte d’une catastrophe nucléaire imminente ou qui auraient été contraints d’effacer ce numéro de leur mémoire pour des raisons évidentes lors d’une incarcération dans les geôles de la Gestapo, le voici à nouveau. Ils peuvent l’utiliser. Je suis prêt à leur assurer un remboursement des frais de communication en cas de besoi

tres ont encore des miettes à la commissure des lèvres, ça se voit. Ou bien ils me disent la bouche encore pleine : « En a plus ! Mais si ça peut te consoler, il était très bon ! Tu auras peut-être plus de chances la prochaine fois ». La prochaine fois… De toute façon, c’est toujours pareil. C’est trop injuste ! C’est peut-être pour ça après tout que certains amis me surno

en écoutant la Valise de RTL. Ou peut-être même ont-ils déjà amorcé la célèbre promenade dominicale avec l’équipe dont l’effectif est aujourd’hui au complet. Une vraie Dream Teamfamiliale. Avec beau-papa en meneur de jeu, belle-maman en pivot et mamie en remplaçante. Je peux toujours être ironique, mais si l’on y réfléchit bien, ma vie a quelque chose à voir avec une grande promenade dominicale. Je traîne un pe

er des amis qui sont encore plus mal en point que moi pour me dire que, finalement à côté d’eux, je vais bie

me « Jacques Delors à Sept sur Sept». Parce que sa bécane à lui, ce n’était la 103 SP, mais plutôt le TO7 ou le Sinclai

ion du siècle est l’équivalent de la Femme de sa vie. On y croit déjà un peu moins lorsqu’il s’agit de la troisième. Et surtout, on le sait généralement après, une fois que l’occasion est passée ou que la femme est partie avec un Paolo Rossi de passage… En réalité, on sent d’instinct qu’il s’agit certainement d’une occasion ou d’une rencontre unique qui ne se reproduira pas de sitôt. C’est, par exemple, le jour où l’on a proposé à Marc Toesca de présenter le Top 50sur Canal plus. Où l’on a demandé au jeune Eddie van Halen de jouer un petit morceau sur sa guitare devant un gr

le. C’était dans notre repère favori, le lieu-dit « Chez Germaine ». Un charmant petit bistro style George Pompidou, assez typique de la banlieue parisienne et parfait avant-goût d’une promenade dominicale. L’ambiance était très Sept sur Sept. Germaine jouait le rôle d’Anne Sinclair, le bleu de son tablier se substituant, en l’occurrence, au bleu des yeux de la belle. Éric, comme Jacques Delors en 1994, a attendu le dernier moment pour nous faire part de sa décision finale. Celui-ci attendant non pas les reportages et les pages de pub, mais la charcuterie et le plat de résistance, des tripes à

e d’une souris et les puces ne le démangeaient plus. Sa boîte a commencé à battre de l’aile avant d’être finalement liquidée. Il y a d’ailleurs laissé beaucoup de plumes. Sa femme,

ui car elle comporte un fort risque de contagion dépressive. Je nous vois mal en train de pleurer tous les deux sur nos sorts respectifs. On aurait l’

r au sermon d’un prédicateur ou d’un télévangéliste américain : « Mon fils, un vrai travail, tu devrais chercher ! ». « Une gentille fille, tu devrais essayer de rencontrer ! ». « Un pantalon propre, tu aurais pu au moins mettre aujourd’hui ! ».

vais me rabattre sur cette merveilleuse idée qui m’enthousiasme autant que si j’allais effectuer une prise de sang un 15 août au bord d’une autoroute près de Vierzon. Je me décide donc enfin à f

r le banc et que je n’avais même pas remarqué tant j’étais perdu dans mes pensées négatives. Il s’agit

ter. J’ai eu soudain envie de voir ce que contenait ce mystérieux carnet. Mais je n’ai pas eu le temps d’arriver jusqu’au banc. Un petit garçon qui doit être âgé de cinq-six ans, sorti de nulle part, avait été plus prompt que moi et avait déjà récupéré ce bien qui me devenait brusquement si précieux. Il était justement en train de lire ce qui aurait pu être pour moi l’événement de ce dimanche ensolei

aison s’achève, tout au bout de mes rêves. Et même si le temps presse. Même s’il est un peu court. Si les années qu’on me laisse ne sont que minutes et jours… Voilà que je récite du Jean-Jacques Goldman maintenant ! Si ça continue, je vais voler une 103 SP et partir au bout du monde ! Après tout, c’était peut-être son carnet et pu