Cinq carreaux à gauche de la marge
les incidents exposés, on propose à la mère une orientation dans une institution spécialisée qui prendra en c
fruit : « si ça peut éviter qu
vu dans sa jeune vie. Celui-ci a été incarcéré voilà trois
s froids de ce lieu pourtant destiné à le faire grandir. Vers la fin de l'année, quand arrivent
arne de la vieille automobile de sa mère, pensif. Ils passent un portail à moitié dévoré
mère comme pour lui dire de faire demi-tour, de ne pas
poussière et l'humidité. La mère se présente, présente Milan, tâche de faire bonne figure mais tout sonne f
cupera sûrement, il visite une chambre individuelle récemment rénovée et bien accommodée. Le garçon rencontre quelqueséducateurs. De prime abord, ils ont l'air souriants et accueillants. Malgré cela, il n'a pas la moindre envie d'être ici. Ignorant le temps,
isite est bientôt fini, s'ils vont bientôt rentrer à la maison. Il
e précipitent pour y mettre fin. Le petit garçon qu'il est ne peut plus alors contenir ses larmes. Il ne sait pas dire ce qu'il ressent mais c'est bien la peur qui le domine à cet instant précis. Il ne se sent pas en sécurité et use de tous les stratagèmes pour quitter cet endroit si étrange pou
pouvoir échapper au destin qui l'attend. En vain, la décision est prise déjà depuis plusieurs semaines. Alors, avant que ne sonne la dernière cloche, il réalise son de
l'attend. Il entre dans la cuisine, sur la table toujours le verre de vin qui ne se vide jamais. Il avale à la hâte un morcea
bout d'homme en affection. D'ailleurs, il est le seul adulte qui a
e dans le village. Une fois la tâche achevée, tous deux font le tour du potager. Milan admire la précision des rangées de semis et de plans. Plus loin, au fond du jardin il prend plaisir à aller voir les poules. Parfois, M. Ray