Cinq carreaux à gauche de la marge
s de pas d'enfants qui l'ont foulée avant lui. D'un revers du pied, il démolit le labeur des employés de la commune du
ugeâtres qui couronne le pourtour de sa bouche à force de se lécher frénétiquement les lèvres. La fraîcheur de l'automne ne semble guère l'at
che les dernières feuilles résistantes et tente tant bien que mal de tuer l'ennui e
ements. L'enfant sent l'impatience de l'adulte q
a se tenir pour parler de cet enfant. Cet enfant qui ne supporte plus ces murs, ces ca
ent malgré lui, par la violence. Cette violence q
amant maître du jeu, ces banales parties de football finissent avec des insultes, des coups, des pleurs. Et toujours, cet ad
e et de jeux sont pour lui redoutables. Il ne se contrôle pas, le cadre et ses bo
nte mais n'a pu faire face à la tâche demandée qui lui paraissait insurmontable. Face à l'insistance de l'enseignant, il n'a pu contenir son besoin de violence. Debout sur la table, les poings tellement serrés
e d'un pull troué et de ce pantalon de survêtement qu'elle ne quitte que rarement. Il la voit arriver, cherche son regard, une approba
rer ses larmes, d'exprimer un quelconque sentiment
Personne n'est dupe mais elle semble s'en moquer. Elle prend place autour de la table ovale, le petit s'assied près d'elle, il s'agite tentant vainement une dernière fois d'attirer son attention. Elle
rbaient sa croissance. On lui demande s'il sait pourquoi tout le monde est là et tout ce qu'il trouve à dire, avec la pauvreté puérile qui caractérise son langage, c'est « parce que je travaille mal et que j'suis pas sage ». Le maître présente au comité dont la mère fait partie les productions du garçon. Elles saignent du rou
épond tout simplement qu'il n'aime pas l'école et quant aux difficu