Quatre enfants d'Algérie ou Myrka de Béjaïa
itre
a rejoignait chaque jour, à cet endroit-là. Elles gravissaient ensemble toutes les marches de la montée d'escaliers qui les menait à l
t d'y parvenir, elles devaient longer l'école maternelle Michelet sur leur gauche. Elles s'arrêtaient régulièrement à l'épicerie, sur ce même trottoir, pour y acheter des « roudoudous ». C'étaient ces bonbons coulés au creux d'un coquillage et emballés dans un petit sachet de cellophane qui avaient la faveur
, fit face à sa camarade, et l
de no
vu deux cho
faut qu'on en pa
s, ça va sonner et.... il y a
hall et se précipitèrent vers l'escalier
our, m
jour, Myrka, rejoign
ait remarqué leur arrivée et l
ès blonde. Au-dessus de ses yeux clairs, une lourde frange barrait un front large tandis que ses cheveux raides, mi-longs, balayaient ses épaul
vous dire et... Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase ; leur institutrice leur fit s
ntit, elles se cherchèrent du regard et se dirigèrent vers leur coin favori, près d'
à nouveau ! dit T
demand
endre... c'est... un homme pas comme les autres comme le répè
a. Raconte, dis-nous
e, une sorte de chéchia1. Les trois fillettes éclatèrent de rire. Mais ce qui est bizarre c'est que l'on a l'impression que son corps est couvert de
étais
ble, mais je ne leur ai rien dit. Ils ne m'auraient pas permi
chaque fois ! dit Myrka en a
s laquelle elle était plongée, et fixan
aussi ! Je revenais de la place Gueydon avec mon père et j'ai vu quelqu'un se glis
à ne pas l'avoir aperçu..
ux amies ce qu'elle avait
as
ée et elle résolut de ne rien dire du bruit
ez, voil
e un regard vers le centre de la cour où se tenaient les institutrices qui surveillaient la récréation. Inévitablement, l'une d'entre el
boutiques du centre-ville – venait acheter au poids dans cette rue où juifs et musulmans coexistaient et commerçaient. Saïd et sa famille étaient pauvres et habitaient le quartier arabe situé en haut de cette même rue Fatima. Le père de Myrka avait confiance en Saïd et lui demandait souvent d'escorter sa fille jusqu'à leur domicile... parfois, il lui confiait aussi les provisions qu'il venait de faire au marché afin que son épouse, mère et femme au foyer, puisse préparer le repas
grille, il
vous l'
parles ? ré
vous l'avez vu
ondit Myrka, u
u as vu autre
comment
dois pas non plus craindre ce que tu entends.
ne veux jamais en dire
rez plus si v
bien compris ce qu'il avait voulu dire à Myrka. Cette dernière semblait perplexe et visiblement a