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Le syndrome d'Aurélie

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 824    |    Mis à jour : 13/12/2021

ans p

, en constant développement, et financièrement solide. Les années quatre-vingt autorisent toutes les hardiesses, tou

précipiter dans l’atelier de son père, attiré par la forge, ses braises rougeoyantes, ses fumées épaisses et âcres qu’il s’amusait à respirer pour vite s’en éloigner. Tous les gamins cherchent à se faire peur. Sous les coups du marteau-pilon, le fer brûlant déformé, allongé, aplati

tance, lui avait brutalement enjoint : « Écoute, ne me demande plus jamais ça ! C’est moi qui déciderai quand je t’estimerai capable de forger ! » Édouard ne posa plus jamais

les braises chauffaient un imposant bloc de fer, et les immenses pinces chargées de l’attraper, pour éloigner les mains de la chaleur, attendaient à côté. Édouard, pétrifié par l’évènement, comprit immédiatement : c’était son jour ! Charles sortit une paire de gants de son épais tablier de cuir, et les

ait inexorablement le cube en une irrécupérable galette… Le pied descendant très doucement, le pilon commença à frapper le métal rouge. Une concentration extrême, une jouissance inconnue irrigua tout son corps : fabriquer un élégant objet à partir d’un bloc informe. Édouard tournait, retournait, déplaçait sa pièce en cadence sous le pilon, et

morceau de fer ne deviendrait une pioche… Son père s’approcha, saisit les pinces et déposa l’objet brûlant contre la planche de bois noircie séparant les rebuts du reste de l’atelier. Édouard avait raté son examen… Son père revint

es mains calleuses l’isolaient maintenant de la chaleur, et de gants, il n’en avait plus besoin… Pour la première fois, père et fils s’observaient différemment : le premier fier que son fils, as

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