Le syndrome d'Aurélie
geron. Certains conservent, naturalisée, la tête de leur premier brochet, d’autres la photo bien enfouie au fond d’un portefeuille de leur première conquête, lui vénérait cet objet qu’un pèr
de cet atelier, précurseur de l’entrepris
ménagement, une femme apparut. Un sour
ès en retard, on manque cruellement d
ne pour en respirer l’atmosphère. Les femmes sont réputées pour leur intuition développée, et Henriette n’échappait pas à la règle. Mais chez elle cette faculté se complétait d’un sens pratique hors du commun. Édouard en était toujours amoureux. Très
oit à propos d’une décision financière, d’un investissement prévu, d’un recrutement ou de tout autre évènement, l’expression ne signifiait pas nécessairement un véto, mais au moins un avertissement
e, merci et à t
fabrication des vêtements de travail, et Édouard souhaitait adjoindre ces produits à sa gamme. La construction d’une usine de produits textiles près de Tunis fut décidée. De nombreux organismes mixtes facilitaient ces im
se paroissiale, bonnes œuvres en tous genres, cantines scolaires balbutiantes. Sa légendaire gentillesse, couplée à son don d’écoute, autorisait que tout puisse lui être dit. Et quand un problème surgissait, s’adresser directement à Édo
Suite à la fermeture des mines, libérant ainsi nombre d’ouvriers, et grâce aux aides proposées, une nouvelle usine fut installée à Alès. Principalement pour fabriquer de petites bétonnières, des compresseurs, e
métier. Henriette avait donc proposé cette candidature à Édouard, qui l’avait plébiscitée, considérant à juste titre qu’il était bien l’homme de la situation. Paul, marié à Christine, avait deux enf
ortie pour rejoindre en courant la forge de son père. Un bac réussi miraculeusement, puis une année d’école professionnelle en pointillés ne lui conféraient pas un niveau d’exception
nt la rébellion contre l’autorité scolaire, ce qui lui valut nombre de punitions sévères. Une meneuse séduite un jour par la personnalité d’Édouard, ses projets, ses fantasmes