De l'Assistante à la Princesse Divine
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m'abandonnait devant l'autel pour
nte, ignorant que je finançais secrèt
ague en toc, j'ai auss
héritière Couderc, jouant le rôle de la mode
nt tout le gratin parisien, un
aissée plantée là, seule dans ma robe blanche
e je n'étais rien sans lui, que j'attend
e humiliation publique ét
qu'il m'avait offert, symbole de son mépri
r pleurer, mais pour passer un appel
rcher. C'est fini. J
sistante, il venait de réveiller
pit
aux
, à vivre pour un homme qui ne voyait pas, ou ne voulait pas voir, la femme que j'étais vraiment. Mais cette fois-ci, ce n'était plus u
oir, me semblait soudain lourde, un linceul plutôt qu'une promesse. Mes pieds étaient froids dans mes escarpins de mariée, et un frisson parcourut mon corps, malgré l
n avait repoussé notre mariage civil. La première fois, c'était une panne de voiture imaginaire de Lilly. La deuxième, une crise d'angoisse soudaine de sa part. La troisième, son chat « perdu » qu'elle avait retrouvé sous son lit. Chaq
gards peser sur moi, des amis, des collègues, des personnalités du monde des affaires que Jason s'était évertué à inviter pour asseoir sa réputation. Ils ne savaient pas que j'étais l'héritière Co
tout allait bien, que sa désinvolture était charmante, que ses excuses étaient légitimes. Mais au fond de moi, une petite flamme, celle de l'espoir, r
on, qui venait d'entrer, l'air à la fois agacé et important. Il était magnifique dans son costume sur
y a ? » Sa voix, habituellement si posée, montait d'un ton. Je savais. Je savais ava
r ? Mon Dieu, tu vas bien ? » Mon sang se glaça. Une chute dans l'escal
de dérangement, de vexation. Comme si j'étais un obstacle, un problème dans sa journée. Il s'avança, une expression contrite
e suis désolé. C'est Lilly. Elle a fait une mauvaise chute. Elle a besoin
ir les regards des invités, leurs murmures qui commençaient à enfler. L'humiliation me monta à la gorge, une vague am
taire. Il traversa l'allée à grandes enjambées, sa silhouette disparaissant
. Mes mains tremblaient. Je sentais mes joues rougir sous le vernis du maquillage de m
rubis artificiel, une promesse creuse. Je l'enlevai doucement, le faisant glisser de m
commençaient à se lever, certains chuchotant avec indignation, d'autres avec un plais
t tremblant à peine. Il répondit au bout de la première sonnerie, sa voix grave
ix étranglée. « Viens m
t. Puis, sa voix, plus dure,
nirent, les têtes se tournèrent. Le chauffeur, un homme grand et imposant que je connaissais depuis mon enfance, ouvr
es brisées. L'anneau bon marché serrait encore dans ma paume, mais c'était le dernier lien avec cette vie que je
non pas une mariée abandonnée, mais une reine renaissante. Lilly avait gagné la bataille, ma