Fléau d'armes
glissants. Mais il faillait bien que quelqu'u
u fouet. Sabot-d'or s'élança dans la nuit, galopant et hennissant. Nous laissâmes derrière nous la maison, où Aliane et nos enfants prenaient tranquillement un souper tardif. Mon ve
la forme sombre et sinistre des toits de La Fourmilière, minuscule village, tellement glauque et tellement lugubre, à chacune de mes visites. Ah, que ne donnerais-je pour avoir un b
le véhicule. Tellement que je fus même soulagé d'atteindre enfin les premières masures. Presque aucune lumière ne se voyait derrière les volets fermés à double tou
our éviter de faire plus de boucan qu'il n'est nécessaire. Le commerce illégal dem
taverne, l'Auberge Au Manchot. Une faible lumière se discernait par les fentes de la lourde p
derrière le seuil. On le surnommait le Manchot, en raison du moignon qu'il arborait à la place de la main gauche.
ne fois, viens à l'heure prévue, ou notre contrat, je m'en sers
puisse faire passer les barils
a taverne. Il faisait sombre, comme d'habitude, et l'état du comptoir laissait vraiment à désirer. Personne à La Fourmilière ne se risqu
sse-moi voir l
rouge, à l'odeur métallique. Du sang...du sang de chien, de chat, de rat, de lapin, de tout animal insignifi
de sel, pour que ça ne coagule pas. Parfait ! Ramène les autr
tu as r
les tonneaux ne s'empilaient plus sur ma charrette, mais dans le salo
et bouche cousue
ème fois, à quoi vous sert tout le sang
yeux cruels et écartés, et s
toi. C'est mon affaire, comprit ? Du mo
être fou pour dépenser de l'or afin de s'en nourrir, mais si c'es
'air...jusqu'à ce qu'il me lâcha enfin. Alors que je reprenais encore mon souffle, il me poussa sans ménagement vers la sortie, les yeux écarquillés e
e chemin du retour. Que dirais-je à Aliane, quand je rentrerai ainsi ? Que j'ai perdu ma seule source d'argent à cause de ma curiosité ? Fichtre non ! Je ne rentrerai pas sans avoir retrouvé un boulot ! Mais...mais...que faire à cette heure où tout le monde, ou presque, dormait d'u
as de dîner. Tant pis ! Un bon feu contre le froid suffira à me satisfaire. Je réunis un petit tas de feuilles et de brindilles sèches, que je brulai avec mon bon vieux briquet à amadou. Très vite, un feu réconfortant crépita allègrement, et je m'a
r de moi, mais rien, personne, seulement le feu qui continuait à crépiter et les arbres qui dansaient au
anchu
e branche fermement en main. Je tremblai, trembl
i va
vers les
t que faire, je tombai face contre terre, le cœur battant à tout rompre. Je relevai les yeux, espérant avoir halluciné, mais non, deux prunelles continuent
nchuck. Arrête de te pi
ose, mais je n'y arriver guère. Parler à un feu
ck, drôle de nom. Tu t'es allongé comme un idiot, sans avenir, sans importance, sans place en ce monde. Relève-toi alors en digne serviteur du Diable
es mots prenaient peu à peu du
eu soleil, m
Aurait-il amélioré ton train de vie ? Serais-tu sorti de la pauvreté ? Non ! Un dieux creux et vide ! Avec moi
'est pas faux, ce qu'il disait, tout compte fait
ardent de la terre, ce maudit enfer de feu et de flammes. Mais je suis puissant, oh oui, plus puissant qu'il ne le croit. Certains diront que je pousse les plus faibles à commettre les plus noirs sévices, mais c'est faux ! Je ne fais que les guider vers la prospérité, au détriment de ceux qui font la sourde oreille ! Et voilà que je me découvre
moi ? Je...je...je ne su
re, la guerre ultime ! Ce dieu soleil puise ses pouvoirs des imbéciles qui le vénèrent. Il dévore leurs prières, leur souffle, leur amour, pour en sortir plus fort et plus puissant. Il faut donc tuer tout ses adorateurs, les ext
battre. Tu les rejoindras sur le champ ! Ils t'expliqueront tout ce qu'il y'a d'autre à savoir
s...ma femme,
er du véritable objectif. Pars, ils font
vrai ? Et puis...vous venez de me dire que vous résidez au cen
, et un feu tout ce qu'il y'a de plus normal. Car tout cela se passe dans ta tête. Je contrôle ta tête, et la proximité du feu m'y aide ! Je peux te
mes cris de douleurs. Très vites, les picotements se changèrent en brûlures ! Ma peau se
rangement gêné, comme si on m'avait fait mangé quelque chose que je détestais. Et cette conversation... Je me pinçais à nouveau les joues jusqu'au sang, me colla
nchot m'avait joué un de ses mauvais tours ? Je me mis à m'arracher les cheveux, et lâchai ma pression brulante en un long cris de doul
i de tout cela. Et puis, ces pouvoirs que j'avais...quel gâchis, de les laisser reposer, sans les utiliser à mes propres fins...pas de doutes, une véritable opportunité s'offrait à moi. Ma femme était distante, mes enfan
avais que faire de la charrette, qui ne ferait que m'encombrer. Demain matin, quelqu'un s'en a
nt, et le vent me rafraichit les idées. Loscarf était à une dizaine de lieux...trois fois rien, en somme. J'y se