Fléau d'armes
doux et quelque peu acidulé...un délice ! Il ne manquait plus que ma pipe, bourrée
airant les tapisseries, les fenêtres à guillotines, les divers bibelots et le plafond où pendaient des draperies de couleurs vives, que je m'étais dégoté à
. » Les gonds grincèrent doucement, et un courant d'air froid pénétra dans la pièce, faisant trembloter les flammes. Un jeune page attendait sur le seuil, vis
e, le...le ro
erait-il que je lu
gamin, qui se contenta de tripoter ses manc
étaient réunis avec lui, quand il m...m'a envoyé vous chercher
qui tracasse tant sa majesté. Son rag
Je le suivis tant bien que mal, grelottant à cause du froid mordant qui s'infiltrait par les meurtrières du couloir. Nous montâmes un escalier, prîmes à gauche, tournâmes à droite, traversâmes deux ou trois cours... Je respirais comme un taureau, la tête
! Les appartements du roi s
nd dans la Salle C
nne décennie que le grand Théobald préférait sa suite douillette à sa grande salle de réunion, après que le guérisseur royal lui eût conseillé d'éviter le
nterminables couloirs, et nous arrivâmes enfin devant la porte close de la fameuse Salle Céleste. Dix chevaliers de haute naissance montaient la garde, les
de la porte. Après avoir glissé un Baron de Bronze d
, Théodore, le plus jeune fils de sa majesté, Sir Carney, chef de la garde, Balthazar Seltre, grand trésorier, et tant d'autres, seigneurs et richards, et même ce bon vieux Père Garo
ire Jorres, vous voilà enfin. Un intendant se devrait d'être ponctuel, mais
Ichbel Raalios, grand marchand et allié du royaume. L'un puait la sueur et l'humidité, l'autre empesta
» Lança solennellement le roi. Il se racla la gorge, toussot
de suite, nous sommes
aux chuchotements. Raalios se mit à prier un de ses dieux exotiques, tan
i parcourut la salle de son regard sévè
ritent d'être répété en cette assemblée.» Il rafla une grosse clochette, posée devant lui, qu'il fît sonner fortement. La porte s'ouvrit alors, et le vieillard que j'avais vu à l'entrée pénétr
haque nuit, ces six couillons déguisés en 'chais pas quel corbeau dressaient un bûcher, un gros gros bûcher, et ils y lançaient des...des...des bébés et des très jeunes gamins. Il faisait alors un froid d'canard, et ils commençaient à chanter leur chanson ou 'chais pas trop quoi au coin du feu. Apparemment qu'ça les rendait plus forts, car le lendemain, ils ralliaient de plus en plus de gens. La ville était bouclée, personne pouvait entrer ou sortir. Ils f'saient des barricades, des murs en terre et en pieux, et ceux qu'ils avaient rallié, ils les armaient de bâtons, de matraques, quelques épées pour les plus chanceux, et ils s'entraînaient, s'ent
la salle. Dites-donc, les choses ne tournaient vr
e, qui aura permis, je l'espère, de sauver des vies. Un page vous accompagnera à une coquette chambre, pour vous
itôt parole, accompagnant sa voix raillé de ses si excentriques gestes de mains : « Votre majesté, messires, cet Albert de la ferme je ne sais quoi ne m'a nullement c
uchotements affirmatifs, mais moi, je
elles du gouverneur du Nord Rocailleux, qui rappelons le, réside à Loscarf. Nous avons pensé que ce n'était autre qu'un habituel problème survenu durant le vol. Les canaris messagers sont la proie
est ce que je pense aussi, messire Jorres. Bon, maintenant que nous sommes tous, ou presque, con
s fines lames d'Inberg, lança Sir Cartney. Cette vulgaire meute de barbares n'aura qu
rds. Admettons que les sept-mille restants prennent tous part aux hostilités, je pense que huit milles épées seront largement suffisant
-même, s'il plaît
bares au fil de l'épée, et il n'est pas impossible que vous gouverniez le Nord Rocailleux en
able à vo
, mais cela n'est qu'une solut
semblable mauvais coup ailleurs ? Que feriez-vous, si c'est à Inberg que ça arrive, et que des hommes autrefois connus pour leur hon
protège de lui_ est la représentation même du mal et de la terreur. Et...selon des grimoires plus anciens que la royauté, les connivences avec le Diable
suivit d'éclats de rires et de ricanements
ur les bambins. » Ajouta Ichbel
nt un danger pour les enfants du royaume, je pense que nous ne pouvons que saluer son avis qui mérite d'être écouté. Messire Jorres, Père Garof, je suis de votre avis. Ces sectes doivent être exterminés. Mais ce sera l'objet d'une autre réunion, plus restreinte. Vous devez être to
quittai enfin la salle céleste. Selyse, ma femme, devait être dans tout ses état