L'Épouse choisie par le Roi Lycan
t couvertes de plats fumants, de coupes d'argent débordant de vin rouge, et l'air vibrait d'une musique rythmée que quelques bardes jouaient avec fougue. La grande réception batta
sée honorer l'amour,
gent ornait sa gorge muette. Elle ne parlait pas, elle n'en avait jamais eu la possibilité, mais son silence n'était pas vide. Il était habité d'une présence qui attirait les regards. Même ceux qui ne l'avaient jamais approchée
ait, serrant doucement son
hota-t-elle en inclinant la tête
irait aucune fierté. Son cœur battait fort, non pas d'orgueil, mais d'appréhension. Quelque chose, ce soir, sonnait faux. Le déco
rnèrent vers lui avec une vénération mêlée de crainte. Ses pas étaient fermes, sa tête haute, ses traits durs éclairés par les flammes. Selena sentit une fierté instinctive l'env
herchait ailleurs, plus loin, une autre présence. Il s'approcha, prit sa main avec une courtoisie mécanique, l'effleura de ses lèvres sans lui adresser un
ire et à chanter, comme si rien n'avait troublé la fête. Mais pour Selena, le doute grandissait, implacable. Elle voulait croire que c'était la fati
s Selena n'y toucha guère. Elle observa en silence, les doigts crispés sur la coupe qu'elle tenait. Lyra, souriante, essayait d'alléger l'ambiance
tour d'elle. C'était cette chaleur qui avait souvent compensé les silences pesants de Kaelen
ixaient sur elle, comme attirés malgré lui. Selena remarqua ces échanges, d'abord en se disant qu'elle se trompait. Puis elle vit son
bourdonnement lointain, comme si elle n'était plus qu'une spectatrice invisible d'un théâtre cruel. Elle serra ses ma
t leur Alpha qui s'avançait. Selena sentit son souffle se bloquer. Elle s'attendait à un discours sur l
parcourut Selena. Il tourna vers la foule un visage grave
Selena resta pétrifiée, incapable de bouger, son cœur éclaté en mille éclats tranchants. Ses yeux s'écarquillèren
voix ferme, résonnant co
Elle est celle que je choisis
rfois même moqueurs. Elle sentit son monde s'effondrer autour d'elle. Ses mains tremblaient, ses jambes faiblirent. Elle aurait voulu
utenir son regard. Elle ne dit rien, ne prot
alaya l'assemblée, cherchant un visage ami, mais elle n'y vit que des masques de pi
es pierres. Chaque battement de son cœur frappait sa poitrine comme une plaie ouverte. Derrière e
e n'était plus qu'un corps vidé, un so