Quand la lumière s'est éteinte
en amour. Les mots doux s'étaient éteints, remplacés par des non-dits cinglants et des regards froids. Mais bientôt, même ce silence
Alexandre avait érigé entre eux. Son cœur criait au secours, incapable d'accep
alon. Il s'était affalé sur le canapé, le regard rivé sur son téléphone, comme si le monde ent
oix hésitante mais ferme. « On ne peut pas continue
ge de fatigue et d'agacement. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise
reuse. Je ne te reconnais plus. On voulait cet enfant ensemble, on rêvait d'une famille ! Et mainte
enfant ! C'est si difficile à comprendre pour toi ? Tu es incapable de leur donner ce qu'ils atte
t ensemble qu'on devrait affronter ça, pas en te retournant contre moi ! » Sa voix monta d'un cran, la frustration et la do
tendresse, devinrent d'une froideur mortelle, des gouffres de fureur. « Tu me parles sur ce ton, maintenant ? » sa voix était basse, dangereuse. « Tu crois que je n'ai p
le dos plaqué contre le mur. Elle ne l'avait jamais vu si fu
, les larmes roulant enfin sur ses joues. « Je veux qu
quand tout ce que je vois, c'est cette déception dans les yeux de mes parents ? Cette
t une douleur physique poignante dans sa poitrine. « Arrête ! » cria-t-elle
claqua dans le silence du grand salon, fort, brutal, comme un coup de fusil. La tête de Maïa fut projetée sur le côté, une dou
é par les larmes, cherchant une once de regret, une étincelle de l'Alexandre qu'elle connaissait. Ma
sa voix rauque de rage. « Tu commences à me taper sur les ner
ique était intense, mais la douleur morale, celle de la trahison, de la haine dans ses yeux, était mille fois pire. Elle res
, inventant des excuses pour ne pas dîner avec lui, pour rester dans la chambre d'amis qu'elle avait commencé à occuper la
ette normalité forcée qui était la plus terrifiante. Comme si la violence était devenue une chose banale, un incident sans importance.
e le ferait plus. La partie d'elle qui l'aimait encore s'accrochait désespéréme
à concevoir, devinrent le terrain propice à la répétition. La fois suivante, ce fut quelques jou
ai dit hier ? » demanda-t-elle prudemme
ue tu as encore à raconter sur ma mère, Maïa ? Tu la déte
! J'essaie juste de comp
le, son visage menaçant. « Elle a raison sur un poi
t la colère monter, supplantant la peur un instant. « Peut-être q
on côté ? Tu m'accuses, maintenant ? Tu te prends pour qui ? » Il saisit son bras avec une force inatten
ns ses yeux était plus effrayante encore. Maïa ess
prendre qui commande ici. » Il la poussa violemment, la faisant trébucher et heurter le comptoir de la cuisin
qui l'avait juré amour et protection, était en train de se transformer sous ses yeux en un monstre. Les premières violences physique
enue un catalyseur pour sa fureur. Maïa Hayes, la femme intelligente et joyeuse, était désormais piégée dans une spirale de violence, son monde se réduisant à la peur du prochain coup,