Quand la lumière s'est éteinte
le prélude à la catastrophe venait de la personne qu'elle aimait le plus, l'homme qu'elle avait cru être son roc, son protecteur. Le glissement
exandre avait joué son rôle de défenseur. Il la serrait contre lui après les dîners tendus, ses ma
ans ses cheveux. « Ils sont vieux jeu, c'est tout. Ils veulent juste des
a force de ses bras. « Mais Alexandre, ils m'ont traitée de stérile. Com
est têtue. Elle finira par comprendre que tu es la femme parfaite pour moi, et que ça arrivera quand ça arrivera. »
nterrupteur brutal, mais plutôt un gradateur qui diminuait progressivement l'intensité de leur connexion. Les mots doux se firent de plus en plus discrets, pui
nt d'être la Maïa joviale et efficace, elle trouva Alexandre avachi sur le canapé, le regard rivé
mon amour ? » demanda-t
tête, sans quitter l'écran de
n sur sa cuisse, mais il se décala imperceptiblement. « Je me sens un
us. Plus tu y penses, moins ça arrivera. C'est psychologique. » Son ton était froid,
tête ? Que je ne veux pas assez de cet enfa
nt son téléphone. « Je vais passer quelques appels. Ne m'attends pas pour dîner. » Et il disparu
sonnant étrangement. Maïa essayait parfois d'engager la conversation, de parler de son travail, de ses amis, d'un film q
vait-elle tenté un soir, espérant susciter son intérêt. « Mo
oi. » Il retourna à son écran, et Maïa sentit une larme perler au coin de son œil. C'était tou
lm, tout cela n'était plus qu'un lointain souvenir. Alexandre évitait le contact, même les plus anodins. Lorsqu'ils étaient au lit, il se tournait vers le
elle avait tenté de se blotti
vait-il demandé d'une voix
ulais juste te
ournée demain. » Il s'était éloigné, son corps
t toujours été d'un optimisme inébranlable commençait à douter. Elle essayait de comprendre. Était-ce elle ? Avait-elle fait quel
organisait des soirées en tête-à-tête, lui envoyait des messages doux pendant
r dehors ce week-end, juste tous les deux ? »
, tes parents ont demandé à ce qu'on vienne dimanche. » I
t sa famille qui la rabaissait sur son incapacité à concevoir, c'était Alexandre lui-mê
use avec sa mère au téléphone, Alexandre é
sur la table basse. « Ils sont exaspérés, Maïa. Tu ne te rends pas comp
vois pas la pression que je ressens ? Je suis celle qui porte le poids de leurs
. « Tu veux que je te soutienne pour quoi, Maïa ? Pour ton incapacité à me donner un enfant ? C'est ça q
Son souffle se coupa. « Mon incapacité ? C'est aussi n
ntant d'un cran. « Ce n'est pas normal à ton âge de ne pas pouvoir c
a, le cœur battant à tout rompre. « Comment oses-t
enceintes du premier coup, et toi, après trois ans, rien ? C'est toi le problème, Maïa ! C'
bombardée de reproches et d'insultes voilées sur sa "stérilité". Le désir de communiquer devenait une épreuve, car chaque tentative de Maïa de rétablir un lien, d'expliquer sa douleur, était p
eur, l'amour à l'indifférence, et les murmures doux aux cris rageurs. Maïa, autrefois pétillante de vie, était devenue une ombre