Quand la lumière s'est éteinte
on de la famille Valois. Au début, leurs remarques étaient des murmures à peine audibles, des notes discordantes dans la symphonie de son bonheur apparent. Ma
autrefois légères et joyeuses, prenaient une tournure plus inquisitrice. Éliane Valois, la mère d'Alexandre, une fem
le posé le pied dans le salon luxueux aux murs recouverts d'œuvres d'art inestimables. Ce n'était p
, tentant de détourner le sujet. « Pas en
ène. « Mais la nature, parfois, a besoin d'un petit coup de pouce, n'est-ce pas ? Surtout passé un certain âge. » Le sous
t sec. « Ta mère a raison, Alexandre. Les héritiers, ça ne se fabrique pas d'un claquement de doigts. Et nous, on commence à se fai
laît. On fait ce qu'il faut. Ça viendra. » Sa voix était ferme, mais Maïa sentait
ents de convivialité, se transformèrent en véritables interrogatoires. Les sœurs d'Alexandre, Clarisse et Isabelle, bien que plus discrètes, cont
on dériva inévitablement. Maïa venait de partager une anecdote amusa
lée. « Mais tu sais, la construction d'une famille, c'est encore plus important que ce
ses joues. « Bien sûr, Éliane.
Mon souhait à moi, c'est de voir un petit Valois courir dans les allées du jardin avant
un signe de soutien, une intervention. Il se contenta de boire une gorgée de son vin, les yeux fixés sur son assiette. Un sil
téléphone d'Alexandre, mais souvent celui de Maïa, sonnait, et l
r prendre de tes nouvelles. Et de celles de... de
y a rien de nouveau, Éliane. No
écialiste ? On m'a dit qu'il était excellent, une sommité pour les cas... difficiles. » Le mot "difficiles" claquait comme un fouet. « Ne m
tout essayé : les rendez-vous médicaux, les changements de régime, même un bref passage par l'acupuncture, encouragée par les médecins qui, faute de diagnostic, suggéraient de
ondait Maïa, sa voix tendue. « Les médecins
le tien. » La phrase résonnait comme un couperet. « J'ai entendu parler d'une amie, sa belle-fille, une femme charmante
t la première fois qu'il était prononcé aussi directement, aussi brutalement. Maïa sentit
es premières fois qu'elle lui parlait des remarques de sa mère, il la serrait dans ses bras, murmurant des paroles
soirées, autrefois remplies de confidences, se réduisaient à des silences pesants, des repas pris devant la télév
r nous. Et surtout, pour l'avenir de la famille Valois. » L'avenir de la famil
entre Alexandre et sa mère. Elle était dans le salon, et Alexa
pause, écoutant la diatribe de sa mère. « Oui, oui, je sais, l'héritage... Mais je ne
sageait la possibilité de la quitter à cause de cette incapacité à concevoir. La honte et l'angoisse
eunes couples avec enfants étaient ostensiblement mis en avant, ou des discussions sur des écoles privées élitistes où seul un "héritier Valois" aurait
rent plus explicites. Éliane avait convoqué Alexandre à un d
s yeux. « Si rien ne change d'ici la fin de l'année, ils ne donneront pas l
ns elle, le mariage serait un affront, un scandale. La perspective de perdre Alexandre à cause de cela, de perdre tout ce qu'ils avaient construit, la terr
es larmes devenaient ses compagnes silencieuses, roulant sur ses joues chaque soir, témoins de la douleur qu'elle ne pouvait plus contenir. Le bonheur, la lumière qui l'avait caractérisée, s