L'Ombre de la Vengeance
cheveux, à mes pensées. Ma main droite, autrefois mon outil, mon âme, était maintenant un paquet de bandages et de douleur sourde, un rappel constant de ce que j'avais perdu. Avant, j'étais Adèle D
avais
ou du moins je le croyais. Son ambition était un miroir de la mienne, mais la sienne était plus sombre, plus vorace. Il voulait le contrôle, le pouvoir absolu. Qua
rc, perdre quelque chose, ou quelqu'un, était une ins
ssifs. J'ai senti le choc violent, le bruit du métal qui se froisse, le verre qui explose. Mon dernier souvenir lucide était la douleur
t que j'avais tenté de me suicider, que j'étais instable, que j'avais provoqué l'accident moi-même dans un accès de
réversibles. Je ne pourrais plus jamais tenir un crayon, dessiner une ligne, donner vie à une idée su
ires". Il me donnait des pilules qui embrumaient mon esprit, des injections qui me laissaient léthargique et confuse. Des traitements expérimentaux, disait-il, pour "guérir" une folie qui n'exis
in bandée, puis mes yeux se sont posés sur mon reflet dans la petite fenêtre barrée. J'ai vu une femme brisée, ou
que me donner une nouvelle raison de vivre : la vengeance. Je sortirai d'ici. Je trouverai un moyen. Et je détruirai Marc Dubois et tous ceux qu