Les héritiers du phénix
entre nuit et jour, et l'air avait ce goût de poussière mêlée de regrets que seuls les lieux oubliés par les vivants conservent. Au loin, quelques monts déchique
. Ou plutôt, un lieu don
e. Non pas par le vent, ni par le temps, ni même par la faute des hommes. Mais par une
tte étendue pétrifiée, se
hom
e
es pieds. Dans ses mains, il tenait un fragment. Une petite chose rougeoyante, vaguement sphérique, qui semblait battre comme un cœur, à pein
jamais vu. Il le portait en lui, depuis toujours. Chaque pierre, chaque fissure, chaque murmure silencieux du sol sous
i avait donné. Il l'avait abandonné depuis longtemps. Car i
à, ce n'était pas un lieu. C'
ui persistait m
'arr
'appelait la Faille des Premiers, bien que peu osaient encore en prononcer le nom. Certains disaient qu'elle avait été o
it les mains, et la sphère ro
ma les
l éc
nce dur, étiré, comme un mur sans faill
s
Un so
de sou
chine du réel. Une plainte de cendre. Une
x. La lumière du
ontre le sol. Une s
terre s'
uite, plus fort : des flammes pâles jaillirent comme des échos du passé, formant un cercle autour de lui. Des visages apparurent
nt Ori
qu'il venait
écho. Un fragment.
était s
venir, dit-il
e sembla a
Pas dans ce lieu précis.
e, chaque vallée, chaque étoile même, chantait sa note propre, harmonisée avec les autres. Le Chant primitif - qu'o
quelque chose
isé entre les Gardiens. D'autres évoquaient une entité qui, tapie au-delà du mo
ait. Le fa
. Et avec lui, les Vo
epliés sur eux-mêmes, oubliant jusqu'aux noms de leurs étoiles.
à aujo
es mouraient déjà. Mais leur trace persistait
, murmura-t-il. Qu
i brûla la paume, mais il ne recula pa
eva la
ne odeur oubliée : celle du bois brûlé, mêlée à la sève des arbres d'a
la première fois
le silence n'était jamais total. Dans ses faill
nt, ils all
erriers. P
échos. Des flamme
Héri
rner. Le fragment à la main
ille, la lumière reprena
puls
atte
prom