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Parcours de vie: Handicap, expériences et enseignements

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1215    |    Mis à jour : 27/10/2021

nce et l'école pr

l'âge prépatholo

us petite des îles Comores. Ce fut la période du régime du défunt président, Ali Soilih. L'ex-préside

par une milice municipale du village, partisane d'une troupe militaire dénommée « Commando Moisse ». Selon ma mère, cet évènement la traumatisa tout

parents étaient d'un modeste revenu mensuel qui provenait de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage et de l'artisanat. Sous une maison c

tées. Mes parents me disaient que je marchais comme tous les bébés de mon âge avant d'être attrapé par la poliomyélite. J'étais un

5 à 12 ans

a suite, de m'amener à Djoiezi, un village situé à environ 11 km de Kangani pour faire de massage. Il s'agit de masser les articulations par une technique traditionnelle aussi douloureuse mais prometteuse selon les traditionalistes de l'époque : c'est un fer chauffé à haute température et posé sur les zones articulaires des membres inférieurs affectés. C'est une opération de résilience pratiquée dans la tradition comorienne sur les personnes menacées par la poliomyélite. Y a-t-il eu d'évolution à partir de cette « thérapie » ? Cela n'a pas été tout à fait justifié par la tradition

r voyage en bateau baptisé « TORTONUS ». Le voyage m'a beaucoup marqué car il a été aussi tragique : le bateau accosta à quelques centaines de mètres de la côte d'embarquement à Fomboni. Pour s'y approcher et

C'est aussi à cause d'un épisode peureux vécu avant mon départ. Mon père avait mandaté quelqu'un, son ami de cœur, pour venir au village où j'étais pour me ramener à Mohéli. Le chemin était inaccessible et aucun moyen de transport n'a été possible. Le monsieur dont je préfère garder l'anonymat, m'a épaulé et partit à pied. Chaque fois qu'on traversait un endroit où il y avait une lyse à côté, il me disait ainsi : « Je vais te faire jeter dedans. » Étant très jeune, à peine six ans et demi, cette expression était très émouvante. Au cours de ce périple, en milieu des campagnes, peuplées des savanes, des montagnes et d

enfants me regardaient différemment à Chioni. Je me sentais un peu gêné mais je n'avais pas le pressentiment d'être le moins que rien à leur égard. Je me fâchais et, parfois, je me battais contre eux. À Chioni, c'est le premier lieu de socialisation des enfants aux Comores et d'expérimentation d'un vivre-ensemble juvénile. J'ai eu des amis avec qui on s'amusait ensemble. Ils reconnurent sans complexes mes limi

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