Dahomey : Chronique d'un royaume brisé
: Les voix
le royaume. Les tambours cessèrent de parler. Les rues du palais se vidèrent. Même les oiseaux, disait-on, avaient retenu
du pouvoir. Depuis longtemps, elle était la voix de l'ordre et de la sagesse dans les affaires royales. Mais pour beaucoup, une femme
Cela n'est pas le chemin de
orce des mots ne remplace pas cell
es, renforça les liens commerciaux avec les villes voisines, et poursuivit l'entraîn
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s des casernes, séparées du reste de la population. Elles ne se mariaient pas, ne possédaient rien, n'étaient liées à aucun homme. Leur seul époux était l
ferme. Elle leur enseignait que le courage ne dépe
s muscles, vous, vous combattrez
rent en elle une menace pour l'ordre établi. Certains clans commencèrent à manœuvrer en coul
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ondément attaché au Dahomey. Il ne supportait pas l'idée que le trône soit
ger un foyer, mais le royaume est une
ue de déclencher un bain de sang, Hangbè céda. Elle remit la couronne à Agadja dans un acte de silence nobl
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et renforcer l'autorité du trône. Le roi s'en remit de plus en plus aux oracles, aux signes dans le
s'enfermait dans le temple des ancêtres, jeûnait, méditait, et cons
devenaient trop nombr
ieuse contre le royaume de Savi, Agadja réun
t avec la voix de nos ancêtres. Ils disaient : "Le fer que tu
er. Car les rêves du r
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impitoyables. Agadja se montra rusé : il ne détruisait pas les peuples vaincus, il les intégrait. Il gardait les chefs en vie, mais les plaçait sou
e le royaume d
utre ennemi approchait. Invisible, rusé, et bien plus d
rtant des tissus, des fusils, des perles et de l'alcool en échange... de captifs. Le commerce triangulaire ouvrait ses gri
ujours fait. Mais cette fois, aucune voix ne lui répondit. Juste un silence