Dahomey : Chronique d'un royaume brisé
Les lois du s
douleur, pleura son roi pendant sept jours. Des offrandes furent faites, des tambours résonnèrent sans interruption, et les prêtres
son père, mais il portait en lui un feu discret, une volonté d'acier. La tâche était immense : protége
t la force. Il fit proclamer les premières lois royales : elles n'étaient pas gravées sur des tablette
royaume, déclara-t-il, m
e un frère est une bles
re d'Abomey verra son san
uerriers à protéger, les anciens à conseiller,
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forme de produits agricoles, d'artisanat ou de services rendus à l'armée royale. Le roi institua également un système de recenseme
ur et nuit, loyaux uniquement envers le roi. Ces hommes ne portaient pas seulement des armes : ils portaient une
înement étaient intenses. Les recrues couraient des kilomètres, combattaient à l'épée et à la lance, s'exerçaient au tir à l
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'Abomey, construisit des routes en latérite pour relier les villages, et ordonna la fabrication
dans le feu de leurs fours que naissaient les armes du royaume. Les potiers, les tisserands et les sculpteurs racont
ministration. Certaines devinrent juges, d'autres commerçantes, et d'autres encore guerrières. On parlait déjà d'un petit groupe de femme
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y, tenta une première attaque sur les terres de Savè. Akaba, conseillé par ses généraux, réagit avec une brutal
avec une précision militaire. Les guerriers dahoméens combattaient en silence, le regard fixe, comme si le roi
Mais nous sommes le fer. Quand on
tout royaume qui poserait les pieds sur la terre du Dah
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ou ses épouses avec lui. Ce rituel, vu comme un passage d'accompagnement vers l'autre monde, choqua certains, même à Abomey. Mais Akaba
urer, devait s'enraciner dans ses coutumes, aussi dures soi
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e emporta le roi dans le silence d'une nuit sans lune. Il fut enterré dans la crypte royale, accompagné par des chevaux, de
fficiellement sur le Dahomey. Mais cette page fut vite refermée, car la société, encore trop
glantes, d'expansion territoriale et de transformations profondes.