Alpha en Exil
t à la langue. Redan se redressa en grognant, appuyé contre le tronc tordu d'un arbre qu'aucun de ses souvenirs n'identifiait. C
rlements se noyaient. Derrière lui, les échos des chants de bannissement s'étaient tus. Devant, le silence
ibli... et tu co
grinçante, fus
ranches tordues, et l'odeur étrange d'un loup qui n'était pas du clan. L'instinc
ntre
as un rire d'humain. Pas un rire de
poison. Tu ne
ester ça ?
Eux v
ait besoin d'y penser. Des yeux rouges scintillèrent entre les arbres. D'abord deux
ecula d
outc
e lupin. Pelage en lambeaux. Gueules distordues. Pattes brisées puis gu
lements. Pas d'aboiements. Rie
voix, plus proche cette fois. Mais si tu meu
rutal et planta ses crocs dans la gorge de la bête. Un sang noir jaillit, acide, brû
gissaient déjà
nc, crevant un œil. Sa vision vacillait, mais son instinct le guidait, pur, animal.
ffle arraché par la morsure. Les crocs s'enfonçaient
la créature contre le tronc jusqu'à e
Du sang, le sien, leur sang. Tr
bout ? siff
pire, gr
-tu déjà
s une silhouette. Une louve. Petite. Décharnée. M
pas peur
plus rie
ent, en tournant autour
mourir. Ils t'o
suis enc
la Friche ? Tu crois q
on regard d
pas d'au
la entre
gs. Pas de lois. Si tu veux vivre, tu saignes a
est l'
l v
espectaient. Une silhouette énorme, tordue, massive, avança entre les troncs. Sa fourrure
da la créature, d'u
ve acq
rvécu. Il
est b
a tué
cha. Le sol vibrait s
nom, é
Re
s plus A
i jamais ét
ourds regards. Puis
s prou
haque os de son corps hurlait. Mais il t
le trône. P
arf
bond
it trembl
u cou, ses griffes ripèrent contre l'épaisse peau grise. Le vieil alpha le heurta d'un cou
uvait. Un hurlement déchira la forêt. Puis le choc d'un coup de
des nôtres, cr
suis à p
dans l'oreille du vieux loup, jusqu'à sentir le cartilage céder. Il senti
p. Une morsure
ux cha
s t
sil
ocha. D'abord menaçant
ha, le museau prè
de respirer. Mais pas
l resta debout, tremb
'était qu
ouette vacillait sous le clair de lune, ses jambes menaçant de le
dernier souffle au vieux titan. Son regard glissait sur chaque blessure, chaque goutte de sang, chaq
égèrement la t
ni au cœur fendu. Le lou
auraient pas osé l'approcher. Mais elle, elle ne craignait ni les exilés ni les rois. Elle était de l'entre-deux. Un
t voir s'il
ne flé
e sang, sans adresser un mot à ceux qui le
ng de l'échine de Lyra.
ger la Friche.
elle était venue. Sans bruit. Sans trace. Mais avec une certi
ait elle qui choisira