Le bal des illusions
uée à des regards durs et scrutateurs, avait l'impression que chaque parcelle de son être était disséquée par c
a-t-elle, bien plus calme qu'elle ne se se
d'amusement dans ses yeux sombres. Puis, doucement, il s'avan
sse, mais chargée de sous-entendus. Vous voyez, dans ce palais, tout le monde joue un rôle. Tout le monde att
te, une pointe de
ici à cause d'une erreur de quelqu'un
s mots. Puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres, comme s'i
êtes... un pion qui s'ignore encore. Croyez-moi, cela
ange montait en elle, un mélange de colère et de confusion. Il lui parlait comme si
acer, murmura-t-elle, presque pour
, ses yeux brillants
Vous avez attiré mon attention, Violetta. Ce n'est pas la duchesse qui a orchestré votre venue ici. C'est vous.
nsées s'embrouillaient. Il était le roi. Tout dans cette salle, dans ce palais, gravit
vous êtes plus qu'une simple invitée. Si vous me défiez, cela aura des c
les sentit en elle, envahissant
t. Ce n'était pas la noblesse ni les rumeurs qui la troublaient. C'était ce roi devant elle. Ce roi, qui savait exactement comment manipuler l
e, sa voix plus basse maintenant, presque un défi.
ateur qui approche sa proie. Mais il n'ava
exige rien. Je vous observe. Et si vous me surprenez, si vous êtes plus qu'une simple
dans la lumière tamisée du bal. Mais ses dernier
abîme, un précipice sans fond, et qu'elle
et de menaces, la suivait, invisible mais omniprésent. La salle, bien qu'éloignée de quelques mètres, semb
comme si elle n'avait pas été l'objet d'une attention bien plus dangereuse que tout ce qu'elle aurait pu imaginer en venant ici. Le poids des robes, la
-ce que pour un instant, la possédait. Elle voulait simplement disparaître, sortir de cette cage dorée où chaque
pas qu'une silhouette se glissa dans
re
ntrusif, mais assez proche pour que son ombre recouvre presque la sienne.
selle d'Astiano ? demanda-t-il,
nt, les poings serrés, s
cherche simplement à respire
sourire calme mais p
nquille. Mais je pense que vous aimez l'illusion de la liberté, n'est-
refusant de laisser voir la m
t, tout ce que vous voulez. Je ne suis qu'une ombre pour vous, n'est-ce pas ? Q
il cherchait à comprendre si elle
ela, mademoiselle. Plu
uelques centimètres d'elle, et cette proximité la déstabilisa encore plus. Il avait
de bien plus que moi, dit-il doucement. Et lorsque le roi se pe
le long de sa colonne vertéb
e à vos règles ? Que je sois l'ombre parfaite dans votre jeu
et une lueur d'amusement p
chose. Vous êtes là, dans ce monde étrange, avec ses promesses et ses pièg
défia du
idée de ce que je suis censée faire ici. Mais je
x cette fois, comme s'il trouvait finale
donc de chercher. Peut-être que vous
ue chose en elle, quelque chose de plus profond que sa simple volo
mpris les règles, mais pour lequel elle savai