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Le bal des illusions

Le bal des illusions

Auteur: Herms
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Chapitre 1 01

Nombre de mots : 1589    |    Mis à jour : 14/04/2025

ndés de figues mûres, de tissus chamarrés et de pots d'olives soigneusement alignés. Violetta avançait entre les march

e jeune femme qu'on aurait voulu discrète. Les clients l'aimaient bien, pour son franc-parler comme

auront tourné avant demain, dit-ell

eva les mains, fa

our moi, Violetta. Va don

n de beaucoup pour être satisfaite : une journée de soleil, un peu de monnaie gagnée à la boutiq

c'était la dernière fois qu'

ges. Feutrées. Trop polies. En passant le seuil, elle sut immédiatement que quelque chose n'allait pas. L'air sentait le

aire. Elle portait une robe aux manches brodées d'or et un chapeau de voyage perlé d'ambre. À ses côtés, l

sse. Et les traits. Il suffira d'un bon co

n peu trop peut-être

se leva u

e. Ce genre de vivacité p

sans attendre q

re, mon oncle ? Je ne suis pas un

na la tête, la détailla comme on ja

e. Insolen

sa les bras,

Mais elle resta. Par curiosité. Par

e ne lui avait encor

n, la robe

, trop brillante pour être vraie. Violetta la regarda un long moment, les bras croisés

lle va me dévore

épondit Maria derrière ell

tenait entre ses doigts des rubans et des épingles co

ez pas me fa

ire si tu continues à

les manches, elle sentit le tissu l'envelopper comme une promesse et une menace. Devant le miroir, elle ne se reconnut pas. La fil

manda-t-elle enfin,

impolie pour qu'on se souvienne de toi. Et assez idiote po

ai pas

Mais tu y va

s il y avait quelque chose dans la voix de la duchesse, une manière de prononcer les mots co

uit dans un monde qu'elle n

s mains gantées. Elles ne t

assit sans un mot, les mains posées à plat sur ses genoux. La duchesse ne l'accompagnait pas, bien sûr. Il ne fallait pas qu'on les voie ens

iliers baignés de crépuscule. Des enfants couraient entre les étals repliés, des rires s'échappaient des tavernes ouvertes

it pas fai

es et de torches. Une foule de voitures s'y pressait déjà, et les silhouettes élégantes desc

s lourde. Elle avança, droite, comme on le lui avait appris la veille, le menton légèrement levé, s

é les grandes portes du pa

sentit son estomac se serrer. Des lustres étincelants pendaient au plafond comme des constellations. Les murs étaient recouverts de dorure

approcha, inc

mademoi

la bouche. R

ant. Un

om est Violetta d'Astiano. Née dans les collines de Toscan

no, dit-elle enfin

a quelque chose sur une petit

s tournaient sous la lumière, des robes virevoltaient, des masques souri

comme une mer agitée. Elle n'osait pas lever les yeux. Les visages se ressemblaient tous : poudré

ur occuper ses doigts que pour calmer la brûlure dans sa gorge. Le vin pé

'êtes pa

ardait avec curiosité. Il tenait sa coupe comme un accessoire, avec cette désinvoltur

J'ai parié qu'un invité s'évanoui

ussa un

vous. Vous semblez prêt

de rire, s

éjà pris, malheureusement.

une brusque mont

e r

apparaîtra au moment où il aura envie de faire taire tout le monde. Ce qu'

le, se reprenant.

e s'il tentait de situer ce nom

e ? Ou..

dit-elle avec un

centre de la salle. Un coup bref, presque sec, porté sur le

isages se

i d'Italie, ve

rubis sur la boutonnière. Ses cheveux bruns étaient tirés en arrière, et son regard balayait l

elle, leurs regards se

se

dre pourquoi, sentit tout

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