Sous l'emprise des loups
de persistait dans chaque battement de son cœur. Elle savait que Marseille avait raison sur un point : elle n'était pas simplement une louve solitaire. Son statut d'Alp
intérieure qui la rongeait. Après tout, elle n'avait plus de véritable chez-soi, et cet endroit semblait offrir un abri temporaire, un havre de paix avant de devoir affronter ce qui l'attendait. Marseille av
mêlait à celle du pain frais, créant une atmosphère chaleureuse et familière. Nairobi s'installa dans un coin, observant les quelques clients qui se mêla
s, ne se rendit pas compte que la nuit avançait à grands pas. Un bruit de pas dans l'entrée la tira de sa torpeur, et
ssi celui d'un homme qui savait exactement ce qu'il voulait. Nairobi sentit un frisson
détournèrent. Personne ne voulait se mêler de l'intensité de ce qui se déroulait entre eux. Il s'arrêta dev
e, ne voulant pas céder à la peur qui mo
elque chose. Puis, il sourit doucement, un sourire qu
toi. Je suis ici parce que tu sais que nous avons beaucoup à régler, toi et moi. La question n'est
rité inébranlable. Elle s'éteignait petit à petit sous ce flot d'assurances, comme si elle était coincée
arseille", répliqua Nairobi, les poings serr
e sien. Il n'y avait pas de mépris dans ses yeux, juste une infin
er, mais tu sais au fond de toi que tu n'es pas faite pour l'isolement. Pas avec ce que tu es. Et crois-moi, tu n'as aucune idée du
e, mais aussi une étrange attirance, une résonance de quelque chose qu'elle n'avait jamais voul
mblante d'une colère qu'elle n'arrivait pas à contenir. "Je ne ve
son regard. Il n'eut aucune réaction à sa colère. "
eurant son esprit. C'était ça, n'est-ce pas ? La liberté avait u
ombres. "Et à ce moment-là, tu feras ton choix. La liberté ou la destinée. Mais ne te fais
estion qui ne cessait de tourmenter son esprit : jusqu'où irait-elle pour garder sa l
prit, comme un murmure obstiné. La liberté avait toujours été sa compagne fidèle, un idéal qu'elle chérissait plus que tout. Mais ces derniers jours, cette même liberté semblait s'effilocher, se déchirer sous la p
ge. Nairobi prit une profonde inspiration, chassant les pensées tourbillonnantes qui menaçaient de l'engloutir. Elle se dirigea vers la
ujours cru indestructible, un être solitaire qui n'avait besoin de personne. Pourtant, Marseille avait trouvé une fissure dans so
lmer l'agitation qui bouillonnait en elle. Elle se laissa tomber sur le lit, les yeux fermés, tentant de chasser les images de Marseille et des mots qu'il avait prononcés. M
Mais Marseille avait raison, à sa manière. La liberté ne pouvait être totale. Elle portait en elle le poids de son statut d'Alpha, de la responsabilité qui venait avec ce titre. Peut-être que cette liberté était simp
simple incident. Cela n'avait jamais été une question de chance ou de hasard. Le destin, ou ce qu'il en restait, semblait vouloir la forcer à faire face à quelque chose qu'elle avait cherché à fuir toute
l'entrée de l'auberge, son regard perdu dans les ténèbres. Peut-être qu'il reviendrait encore, et peut-être qu'elle ne pourrait pas fuir
ait une