Sous l'emprise des loups
pable, comme si tout dans l'univers autour d'eux attendait quelque chose. Nairobi prit une profonde inspiration, ses yeux scrutant l'horizon là où il avait disparu. Chaqu
urs inquiet. "Qu'est-ce que c'était ? Qui était-ce ?" Sa voi
vait pas. Elle secoua légèrement la tête, comme pour se remettre les idées en place, mais la sensation de ma
là... il y avait quelque chose de différent, quelque chose d'insidieux dans la manière dont il s'était tenu là, à la frontière
?" demanda Violette, son
resque voir l'ombre de Marseille, aussi clairement qu'un mirage, une silhouette figée dans le crépuscule. Elle savait qu'il reviendrait. Peu importait ce qu
qu'elle ne l'avait voulu. "Il reviendra. Et ce
savoir sur elle-même et sa liberté, tout cela allait bientôt être remis en question. Et le pire, c'est qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devrait faire lorsqu'il reviendrait. Quand l'Alpha du Sud
rompant le silence lourd qui s'était i
e cet endroit, loin de la menace qu'il représentait, elles retrouveraient une certaine normalité. Mais quelque part, au f
ueraient leur voyage, mais quelque chose dans l'air avait changé. Elle pouvait
présent, il n'y avait pas d'autre signe de lui. Aucun mouvement furtif dans la forêt, aucun bruit dans la nuit. La chaleur du j
e nouvelle rencontre. Une partie d'elle se demandait si elle avait déjà croisé son destin, si tout cela n'était qu'une question de tem
nt néanmoins avec une certaine discrétion, comme si l'univers lui-même retenait son souffle autour d'elles. Les routes, les villages, les paysages qui défilaie
ir de son calme, lui revenait sans cesse en mémoire. Il n'avait pas été un homme parmi d'autres. Il était un roi parmi les siens, et ses yeux avaient vu au-delà des simples apparences. Il l'avait vue, elle, Nairobi, comme un objet de co
faisait preuve d'une constante légèreté pour tempérer l'âme plus tourmentée de Nairobi. Mais il y avait une distance nouvelle entre elles, un écart qu'aucune d'elles n'osait franchir. Violette sava
, au fond d'elle, que fuir n'était plus une option. Chaque instant passé à éviter Marseille ne ferait que rendre la confrontation plus inévitable, plus douloureuse. C'était un homme puissant, un Alpha dont le poids de la présence ne s'éteindrait pas avec l
ait ses rayons dorés sur la scène, et un silence apaisant régnait entre elles. Mais ce silence n'étai
e que l'air autour d'elles, mais marquée par un
omprendre, son regard s'illuminant
nt qu'elle ne l'avait prévu. "Je crois qu'il ne partira pas c
éger sourire effleurant ses lèvres. "Tu veux di
Je sens qu'il attend quelque chose de moi, quelque chose qu
ur son épaule. "Je sais que tu n'as jamais aimé être liée à quoi que ce soit. Mais... parfois, on doit faire face à ce que l'on est,
tête haute. "Je sais", murmura-t-elle. "Mais il est là, Vio
étude qu'elle ne dissimulait plus. "Alors fais-le, fais face à ce qui vient. Mais ne te perds p
ette quête. Elle avait une amie qui, même sans comprendre tout ce qu'elle ressentait, lui apportait une force tranquille. P
drait, oui. Et quand il reviendrait, elle serait prête. Pas po