Sous l'emprise des loups
signe. Les routes qu'elles empruntaient étaient longues, sinueuses, parfois désertes, et le monde autour d'elles semblait se refermer lentement, l'étau se resserrant sans qu'elles
age, une constante dans ce tourbillon de sentiments et de qu
pouvait ignorer indéfiniment. Il ne s'agissait pas simplement de sa force physique, de la manière dont il imposait sa présence, mais de quelque chose de plus subtil, de plus insidieux : son influence. Elle
était devenu un rappel de ce qu'elle portait en elle : une force prête à exploser, une indépendance qui vacillait sous la pression d'un destin qu'elle
e qui s'avançait vers elles. L'air s'alourdit autour d'elle. Son cœur s'emballa. Violette, comme toujours, ne semblait pas ressentir cette tension palpable. Elle c
e de la meute de Marseille. Cela, Nairobi le reconnut immédiatement. Il ne portait pas de marques particulières
c'était Nairobi qu'il scrutait avec insistance, une expression énigmatique sur
es lèvres étaient sèches, son esprit en proie à une confusion qu'elle n'arrivait pas à maîtriser. Elle s
yeux pleins de questions. Elle sentit le changement instantanément. "Tu vas y
her une réponse, une solution à une équation qu'il ne comprenait peut-être pas lui-même. Mais elle ne pouvait pas reculer. Elle savait ce que cel
n, la voix calme mais pleine de résig
osa une main rassurante sur son bras. "
airobi. "Non, Violette. C'est quelque chose que
rtes de la ville, emportant avec lui la poussière des jours passés. Nairobi se sentait détachée, comme si elle observait cette scène depuis un
t découvrir ce jour-là marquerait un tournant dans sa vie. Elle ne savait pas encore s'il s'agirait de sa libération ou de sa
sans se retourner, comme s'il savait parfaitement qu'elle le suivait, comme si le chemin était déjà tracé pour elle, pour eux. Nairobi, cependant, n'était pas prête à se laisser entraîner docilement. À chaque coin
t devant eux, vaste et silencieuse, comme un vide insondable qui attendait d'être rempli. L'odeur de la terre, de l'herbe humide et du bois brûl
i. Elle s'arrêta aussi, observant les alentours avec une vigilance accrue. Le regard fixé sur l'hor
este qui semblait suspendre le temps. La lumière du jour s'estompait lentement, l'obscurité envahissant peu à peu l'espace autour d'eux. Mais il n'y avait aucu
simple proie. Elle était une louve, une Alpha, et elle allait se tenir droite face à lui, ne pas flé
indiscutable. Son regard se fixa sur elle, perçant, profond, comme s'il déchiffr
lonnait en elle. "Je ne résiste pas à l'appel", répondit-elle d'une
s mots. Mais dans ses yeux, une lueur de défi brillait. "Tu sais ce que tu es, c'est vrai. Une Alpha en fuite. Une louve
t se sentir à la fois vulnérable et... importante. Il n'y avait pas de mépris dans s
mais plus dure, plus assurée. "Qu'est-ce
Je ne suis pas ici pour t'imposer une soumission, ni pour te séduire par de vains gestes. Je veux que tu comprennes ce qui se cache derrière la façade que tu t'e
comme un roi. Et peut-être que, dans son royaume, il n'y avait pas de place pour l'indépendance aveugle qu'elle s'était forgée. Peut-être qu'il y avai
répondit-elle finalement, les dents serrées. "J'
juste une louve. Tu es une Alpha, et chaque Alpha a un rôle à jouer. Chaque Alpha doit accepter sa destinée. Tu pourrais êt
sant l'esprit de Nairobi, perturbant son équilibre. Il avait raison sur un point : elle n'était pa
l'effet de cette rencontre, mais elle resta fidèle à ce qu'elle était : une
me. "Je reviendrai te voir, Nairobi. Et je n'abandonnerai pas. Nous avons beaucoup à partager. Mais
ans son esprit. Ce qu'il venait de lui dire avait secoué les fondements de tout ce qu'elle croyait être vrai. Elle n'était pas simplement une louve errante. Elle n'était pas simp
ans l'invisible. Puis, enfin, elle tourna les talons et se dirigea lentement vers la