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Les filles de l'ombre

Les filles de l'ombre

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Chapitre 1 01

Nombre de mots : 2125    |    Mis à jour : 07/04/2025

la poignée de la portière, incapable de se convaincre que ce n'était pas encore une étape de plus dans une longue fuite. Le silence qui s'in

de vitraux enchanteurs comme dans les contes pour sorciers. Elle se dressait, austère et immobile, avec ses pierres noircies par le temps, ses fenêtres étroi

rs les grandes portes de fer forgé, droite, digne, les cheveux noués en un chignon sévère. Elle n'avait plus rien de la fugitive qui se dissimulait sous des capuches et des faux noms. Elle redevenait la Sorc

nte. Grave, profonde. Chaque note semblait g

uchotaient, des ombres qui se repliaient à leur passage. Des tableaux accrochés de travers murmuraient dans des l

er : une lueur dorée dans les yeux, une marque gravée dans la peau, un éclat de voix qui vibrait trop l

i demanda son nom, puis on lui tendit une enveloppe scellée d'un sceau

n des T

Un battement de silence les enferma toutes les deux. Sasha n'osa pas prote

forts, ni même formés à la chasse surnaturelle. C'étaient des créatures hybrides, instable

rres suintaient de l'eau noire et les portes grinçaient comme des bêtes blessées. Elle

e elle. Pas moqueur. Curieux. P

de la porte. Un loup-garou. Elle le sentait. Son aura vibrait comme une corde

il di

ments à travers les cloisons. Une fille pleurait. Un garçon répétait en boucle un nom qu'elle

r. Mais Saint Maxim

s les couches de peur, une col

n volet disloqué. Les bruits du couloir revinrent peu à peu. Des pas lourds. Des grognements étouffés. Une porte qu'on claque. On

Chaque bruit, chaque souffle nocturne avait alimenté ses peurs. Pourtant, une part d'elle refusait d

oire simple, sans ornement, et une ceinture de cuir. Rien qui ne l'identifie. Rien qui

, en boule, les bras autour des genoux. Elle portait les marques de griffures anciennes sur les bras et une boucle d'oreille arrachée pendait encore

s. Tous différents. Aucun ne lui adressa la parole. Mai

couverte de traces de brûlures, de coupures, de symboles gravés à l'arme blanche. Autour, une d

Grand, blond, les yeux bleu acier, e

e de la sorciè

Elle savait que ça n'

aire de Kiev ? demanda un autre, assis en

seule incantation, ajouta une fille à la peau d'obsid

. Mais Sasha resta immobile, les traits figés

? lança une voix g

sit sur le dossier d'une chaise, un croissant à moitié mâché dans la bouche. Son regard év

ait d'entrer. Celle du couloir. Elle lui jeta un regard neutre, sans animosité. - C'est toujours

ère à ne pas la regarder comme un objet é

rale s'ouvrit. Une silhouette entra. Petite, sèche

onsable de votre "section." C'est moi que

de l'autorité cynique. Rien dans sa voix ne laissait penser qu'elle se préo

de la génétique ou de la magie. Personne ne vous veut ailleu

s'installa. Un él

rent ? Tu veux retourner e

rçon

gts, et un mince parchemin

seuils de contrôle. Un par u

son estomac s

moi, di

, certains murmurant des mots qu'elle ne compri

l'école. Plus ils descendaient, plus l'air devenait lourd, saturé de magie

une porte noire. Sans poigné

de ne pas perdre le contrôle.

a en

se referma d

pas celle qu'un être humain aurait pu percevoir. Pourtant, ses yeux s'adaptèrent lentement, captant les fluctuations étranges qui ondulaient dans l'air, comme une

n cœur battant avec une régularité inhumaine. Un cercle apparut sous ses pieds, gravé de symboles mouvants qui changeaient d'aspect

si elle provenait de l

is ce qu'ils veulent. T

e. Ou l'école. Ou cette chose, cet artefact ou entité ancienne qui l'examinait comme un

devinrent

mée et de lumière fracturée. Des souvenirs ? Des illusions ? Non. Des fragments d'elle

elles. Elle vit le feu. Elle vit la main qu'on avait arrachée à la sienne alors qu'o

ie jaillit sous ses pieds, la traversa comme un fouet in

ffla une voix au l

bservait, les bras croisés. À ses côtés, une silhouette restée dans l'ombre, plus massive, plus dang

interlocuteur. Le sort a tenté de réagi

nié. Ce n'es

lus stable que prévu. Peu

ait être u

ne sol

ulée, menaçait de se briser comme une digue fissurée. Elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas montrer. Pas ici.

la douleur qui l'apaisa. C'était le contrôle. Le rappel que c'était elle, et personne d'autre, qui

si la pièce elle-même avait abdiqué.

te s'o

r, dit Argine d

bes tremblaient, mais elle marcha avec la len

re. Et elle sut. Ce n'était pas un professeur. Ce

serva

e sa mère au

comprendre ce que Sasha ne

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