Les louves oubliées
s fatigués. Livia ne pouvait se résoudre à fermer les yeux, même si l'envie de s'effondrer se faisait de plus en plus pressante. E
regard perdu dans la nuit, comme si elle attendait quelque chose. Soul, quant à lui, restait un peu en retrait, ses yeux glacés fixés sur le s
e d'une voix basse mais f
ête, un éclat dan
? demanda-t-elle,
e de rester dans l'ombre trop longtemps. Les om
ings serrés. Et nous devons empêcher Darius de pre
a, sa silhouette imposante se dessinant dans la lumiè
qu'une menace pour toi, Livia. Il l'est pour nous tous. Mais on ne peut pas cont
Darius n'est pas seul dans ce jeu. Il y a d'autres forces, des clans, d
, sa voix calme mais p
tres. Ral n'est pas qu'une légende, Livia. Il est réel. Et il
vernes, dans les ruelles sombres, là où les loups maudits traînaient leurs griffes. Ral était un mythe vivant, une légende de terreur et de cruauté. Celui
'instant, dit Livia, sa voix ferme. Le nôtre, c'est de retrou
er en vie ? intervint Eddy, un
via, le regard déterminé. Mais une fois qu'Elya n'aura plus de
us tôt on se met en route, plus tôt on pourra frapper
à Nael. Trouvons une piste. Suivons les indices. Nous devons les surprendr
essant, prête à avancer. Chaque membre du groupe savait qu'ils n'étaient plus dans l'ombre. Leurs choix, leurs dé
ant à une vitesse accrue, leurs silh
couteaux aiguisés. Son esprit ne cessait de tourner. Chaque mouvem
mouvement. Il était le dernier à faire confiance aux autres, mais il était le premier à comprendre
bondir à tout instant, prêt à défendre ses compagnons, pr
ais il savait que chaque instant passé à traquer Darius ou Ral les rapprochait
son poignet. Le destin était là, comme une flamme dévorante, et elle n'avait plus qu'une se
es ombres elles-mêmes. Les lumières lointaines des quelques rares bâtiments étaient comme des éclats lointains de sécurité, mais pour Livia, il n'y avait pas de sécurité. Juste
spectres du passé, témoins d'une époque révolue. Livia leva les yeux et aperçut une silhoue
a Soul, la voix gla
savait que ce n'était pas une simple
étaient tous tendus, l'air lourd de l'appréhension d'un conflit imminent. Ils se rapprochèrent de la silhouette, et au fur et à mesure, le contour d
a, son ton trancha
n'atteignait pas ses yeux. Il dégageait
s menaçante. Toujours à fuir, toujours à te battre contre le de
colère. Elle avait le cœur battant, mais elle ne céda
s. Ce qui m'intéresse, c'est Elya, et je
en avant, le r
out comme toi. La marque, ce lien, c'est une ma
regard perçant, le
e que tu veux, mais t
, pesant. Darius inclina légèrement la
ton désinvolte. Tu sous-estimes les forces qui se dressent contre toi, Livia. Mais soi
tures vivantes, se mouvant selon sa volonté. Les membres du groupe se tendirent, prêts à l'attaque, m
raiment ? demanda-t-elle,
ui t'attend. Et Elya... elle sera bientôt à mes côtés. Si tu veux vraiment la sauver, tu ferais bien de réfl
l'air lourd et oppressant. Tous se figèrent, les yeux écarquillés, che
-il. Tu vois, c'est déj
es. Ce cri, ce son... C'était Elya. Mais où était-elle ? Pourquoi
acha Livia, prête
na un pas, un
rix, Livia. M
s ombres mouvantes aux yeux rouges brillant d'une lueur sinistre. Leurs silhouettes étaient familières, mais difformes. Livia comp
n écho sinistre. La route vers Elya est semée d'embûches. Mais ne t'in
dans le sol comme des racines, et un cri de guerre déchira la nuit alors qu'elle frappait la première silhouette. Sou
oncentra sur le bruit, sur la souffrance d'Elya, et fonça droit devant, courant da