Les louves oubliées
cendres d
ême voulait effacer les souvenirs gravés dans la pierre. Les rares réverbères projetaient des halos jaunes sur les flaques d'eau noire, révélant les ombr
r d'un prédateur habitué aux ténèbres. Elle n'était plus une enfant. Plus depuis longtemps. Cinq ans s'étaient écoulés depuis la Nuit du Sang. Cinq longues années à se fondre dans les fissures du monde, à survivre dans les recoins les plus sombres,
à, quelque cho
. Une onde qui vibrait dans l'air comme un avertissement. Livia
et un médaillon terni qu'elle gardait toujours sur elle. Son autre main frôlait la garde de sa lame
r ne servait plus à
cise. Sauvage. Une odeur de forêt mêlée à celle du fer ancien, comme si les arbres
tait
L'Alpha
manant de chacun de ses mouvements. Ses yeux, noirs comme les abysses, l'observaient avec une intensité dérangeante. Une i
e sur son poignet s'i
de ses cauchemars. Mais il suffisait d'un regard pour comprendre : ce lien n'était pas un rêve.
Son regard se planta
ni désir. Juste une
ette hain
nourrit à force de perd
as lent et sûr, comme s'il foulait un territoire
jà. Distance. Vitesse. Échappatoire. Elle savait qu'elle ne pouvait pas le battre
ment métallique, suivi d'un éclat
ombres. Leurs silhouettes étaient r
moqueurs. Mais derrière leur façade insouciante, ils étaient des combattants redoutables. Tous deux avaient été
onstratif que les autres, il avait la réputation de frapper vite et sans préavis, préf
légèreté de ses compagnons. Il n'avait besoin que d'un coup pour écraser ses ennemis. C'était
mouvement du Suprême Alpha était un puzzle à résoudre. Elle était l'esprit tactiq
it d'un pas déterminé, le visage impassible, les mains serrées au
endait. Ses talents étaient de nature... discrète, mais
t pas encore présent, mais Livia savait que, tôt ou tard, il viendrait, là où tout finirait. Il
ux, un sourire en coin, mais son r
ua-t-elle froidement. Vous serez
vre les ordres, mais une tension palpable flottait dans l'air. Ils savaient que
nt l'obscurité. D'un simple mouvement
aiguisés scrutant l'Alpha Suprême. La dernière fois que t
a fixa un instant avant de f
e faisait q
endres du
e derrière elle restait immobile, mais Livia savait que leurs muscles étaient tendus, prêts à réagir au moindre signe. Darius n'était pas qu'un Alpha, il était une présence v
ls n'étaient pas du genre à avoir peur, mais ils savaient reconnaître une menace sérieuse. Leur humour de façade avait disparu,
ture. Un mouvement. Le moindre signe de faiblesse. Il savait que le Suprême Alpha n'en avait probablement pas, mais c'était dans s
le était prête à déjouer les plans de l'Alpha si nécessaire. Tokyo n'était pas du genre à se laisser intimider, et elle savait que la situ
l de la scène. Il savait que la guerre était un jeu de patience, et sa patience était infinie. Ses sens étaient affûtés, prêt à réagir à la
euse qu'elle avait faite à sa mère de survivre. Chaque fibre de son être hurlait pour se libérer de ce lien maudit, pour se débarrasser de cette influence
l cherchait à lire dans ses pensées
positionnant autour de Livia dans un cercle protecteur. Leur présence imposa
'annonçait ne serait pas simple. Ce n'était pas une simple bataille physique. C'était une guerre de volontés, de
Il sourit faiblement, un souri
z m'arrêter ? lança-t-il d'u
fléchit pas. Pas cette fois. Elle se tenait droite, comme un roc au mi
sions t'arrêter. Mais je suis prête à tout p
a ne l'aimait pas. Il savait que ce lien qui les unissait n'était pas une marque d'amour. Mais ce qu'il
Il s'arrêta à quelques pas d'eux et laissa échapp
Un jour, tu verras. Tu n'as pas encore
ots. Elle savait que cette rencontre n'était que le
sion restait palpable. Les membres du groupe échangèrent des regards lourds de sens. L
l'horizon lointain. Le vent apportait un goût de
ons sérieuses. Ils étaient prêts, mais ils savaient que chaque mou
ut, Livia, dit Eddy e
ais nous savons tous que ce n'est pa
instant, ses yeux d
emin. Et Darius, ainsi que ceux qu
sentait la promesse dans ses mots. Une promes
le vent soufflait, emportant avec lu