L'Alpha solitaire
ux Alphas, mais son écho demeurait, flottant entre les troncs noueux et les branches frémissantes. La victoire n'avait rien de triomphal, elle laissait d
traçant des rivières sombres sur sa peau pâle. Mais il ne chancela pas. Son regard d'acier balaya l'obscurité environnante, c
'un éclat nouveau, une lueur de défi, de survie. Elle avait toujours été une solitaire, une âme errante refusant d'être enfer
ns en alerte. Une odeur étrangère flottait dans l'air, un parfum de bois brûlé et de sang séché. Une silhou
écu, murmura une voix grave,
ement. Il connaissait cette voix. Elle appartenait à un fantôme d
reflétaient une intelligence acérée, une cruauté contenue derrière un masque de sérénité. Il portait une cape
ha, sa voix trahissant
ent, dévoilant une rangée de
si perspicace,
ui donnait un frisson primal, une alerte ancrée dans son instinct le plus profond. Cet individu n'était pa
eux ? demanda l'Alph
ant, posant un regard
ce qui m'a
rir son échine, mais elle ne
nt elle, son corps formant un rempart
ppartient pas
la tête, une lueur amusé
c'est là que
la clairière. La forêt semblait re
en spirales silencieuses autour d'eux. L'odeur du danger éta
me, que cette nuit ne marquait pas la fin
u, prêt à frapper. La louve, quant à elle, ne bougeait pas, mais son regard fauve restait rivé sur Damo
e du sang se mêlait à l'odeur du bois humide, une sensation de déjà-vu s'imposant à l'Alpha. Il connaiss
da-t-il, sa voix vibrante d
sourire lent, savourant l'instant com
é ? Nous étions presque co
brutaux, implacables. Autrefois, oui. Avant que tout ne
s aucune valeur ici, rep
égèrement un s
e tu crois ?
lusieurs silhouettes émergèrent des ténèbres. Des ombres mouvantes,
lui avait pas menti : Damon n'étai
compta mentalement les adversaires. Ils étaient nomb
oucement, comme
battre, déclara-t-il avec une fein
attarda sur la louve, traçant chaque ligne de son v
idée de ce que tu
, mais un frisson parcou
ec moi, et je t'offrirai les réponses que tu cherches. Re
ement, un éclat de satisfac
s, nous nous rever
ots, il fit u
rent aussi vite qu'elles étaient apparues,
rrouillé sur celui de l'Alpha. Puis,
épar
rut, avalé
nt s'abattit su
ant ce qui venait de se produire. L'air semblait plus l
nt les battements de son cœur. Une vérité
que le co
rlait que rien de bon ne sortirait de cette rencontre. Il connaissait Damon, sa façon d'agir
tendu, chaque fibre de son être lui intimant de fuir, de s'éloigner du chaos qui menaçait
une idée de
happait. Qui était-elle vraiment ? Elle pensait l'avoir su, autrefois, avant que sa meut
urnant vers elle. Il la jaugea, analysa son état,
as, n'est-ce pas ?
d, refusant de montrer
ne sa
elle savait que cela
des. Dans son monde, les choses étaient simples : force ou faiblesse, survie
il d'une voix dure. S'il t'a re
s ce qu'elle ignora
iant avec lui l'odeur des bois h
cherchant à apaiser la te
i pas, finit-
Alpha, comme s'il reconnaissait en elle
-toi, déclara-t
tourna les talons, s'enfonç
i s'ouvrait devant eux ne serait qu'une su
le étai
s, elle dev
rendant chaque pas incertain. L'Alpha avançait d'un pas assuré, son corps puissant se faufilant avec aisance entre
igé par des années de solitude et de blessures jamais refermées. Pourtant, leurs présences respectives
l'odeur de cendres et de terre remuée vienne agresser les narines de la louve. Son
s'arrê
ont déj
i il parlait. Elle le savait. Damon et ses
morceaux de bois noircis par le feu, des odeurs de sueur et de chair laissées trop longtemps à l'abandon. Mai
u'elle ne co
du bout des doigts. Elles formaient une spirale complexe, entre
simple avertisseme
ier fixé sur la marque. Son silence éta
vertissement, confirma-t
lui, un frisson coulan
ppel à
mer effleur
qui ne devrait jam
d'eux, comme si la forêt el
rait. Quelque chose de