Seconde Chance pour l'Héritier
portraits imposants qui ornaient les murs du long couloir. Ils semblaient l'observer, figés dans des regards étranges, comme si leur présence intempo
renait des allures de mystère. Elle savait que ce qu'elle cherchait, elle ne pourrait pas le trouver en posant simplement des qu
in. Camille s'avança vers elle sans même réfléchir. Elle ne savait pas pourquoi, mais l'intuition la poussait à l'explorer, à
stère était plus fort. Elle tourna délicatement le verrou, sentant l'extrémité de son doigt frôler quelque chose de glacé à l'intérieur. Le son mét
ressemblance avec Bastien. Il était là, un sourire mélancolique sur les lèvres, l'expression marquée par quelque chose qu'elle ne parvenait pas à identifier. À côté de lui, une femme, son visage doux, m
mblaient sortir d'un autre temps. Camille sentit l'air se couper autour d'elle, comme si chaque mo
doux, pleins de regrets, d'amertume, mais aussi d'espoir. C'était clair. Bastien, ce masque de dureté
Camille se retourna, le cœur battant. C'était Bastien. Il se tenait là, fi
omme un coup de fouet, tranchante, mais sans
up, les lettres glis
Je n'a
s, une tension presqu
on ? Découvrir des choses su
comme s'il s'était transformé sous ses yeux, comme si la douleur qu'
ché à te faire du mal, murmura-t-elle,
un léger sourire
pouvoir tout résoudre en fouillant dans mon passé, en creusant d
t dans ses mains. Elle savait qu'elle avait franchi une limite
son dos maintenant tourné vers elle,
mme je suis, pourquoi je porte ce fardeau ? demanda-t
et Camille sentit une vague
stie
èrement, mais ne
n'est pas une histoire d'amour et de regrets. C'est
yeux avant qu'il ne disparaisse derrière la porte, la laissa
t pas celle qu'elle avait imaginée. Elle avait sous-estimé la profondeur du passé de Bastien, pensant que tout ne
ue geste qu'il faisait, dans chaque parole qu'il prononçait. Elle ne savait pas encore si elle était prête
dus la conduisit dans une direction qu'elle n'aurait jamais imaginée. Elle avait cru que la soirée serait comme les autres : calme, tendue, remplie de silences lourds qui les
ns l'air. Camille hésita un instant. Elle savait qu'elle ne devait pas. Tout dans l'atmosphère de cette maison lui criait de respecter les frontières,
it pas l'homme implacable, le patron froid et distant qu'elle connaissait. Non, c'était une autre version de lui, plus fragile, plus humaine. Sa posture é
rraient contre le rebord de la fenêtre, étaient tremblantes. Camille pouvait voir les traces d'une lutte intérieure sur ses traits. Elle s'était h
ue chose, comme une tempête prête à éclater, mais ne laissait personne y accéder. Pas même elle. E
rendant compte qu'il avait été pris en flagrant délit de faiblesse. Camille sentit son cœur se serrer. Elle avait vu quelque chose en lui, quelque chose d'humain qu'il ne voulai
Sa voix était basse, tendue, c
ait bien plus que celui qu'elle avait connu jusque-là. Cette façade qu'
déranger, répondit-elle fi
détourner les yeux de lui. C'était un homme, un homme avec ses propres démo
inutile, murmura-t-il, comme s'il s'
ard, d'habitude si perçant, était maintenant fuyant. Il semblait avoir sombré dans une mer de regrets et de
oles un peu plus fermes cette fois. Mais elle sav
ue celui qu'ils avaient construit jusqu'ici. Bastien se tenait là, figé, les yeux fixés au sol. Tout à
enfin, les mots percutant l'air ave
n visage redevenant celui qu'elle connaissait, inexpressif, presque froid. Il tourna les talons et, sans un mot de plus, s'éclipsa dans le
seule à porter un fardeau. Que même cet homme qu'elle avait appris à craindre et à désirer avait ses propres blessures, cachées derrière des murs de glace. Elle n'aurait jamais cru que
enant que cette connaissance allait changer tout ce qu'elle pensait savoir sur lui. Mais était-elle pr
des secrets en lui qu'il ne pourrait pas cacher éternellement. Mais elle le sentait : elle aussi faisait partie de son