Seconde Chance pour l'Héritier
oulu entendre. Le jour avait à peine commencé, l'air frais de l'extérieur glissant à travers les fenêtres entrouvertes, mais quelque chose d'irréel flottait autour d'elle, c
hrase glissée entre deux éclat
sais. Il n'était p
aperçut que Camille l'écoutait, mais il était trop tard. Les mots étaient lâchés. Camille se rapprocha subtilement, feignant l'indifférence. Chaque geste, chaque respiration semblait désormais plus lour
une des autres employées, un léger tremblement dans la voix de cette dernière lui f
a Camille, sa voix calme mais teintée d'une insist
s traits. Elle se tourna furtivement, vérifiant que personne
Avant tout ça. C'était quelqu'un de... plu
tact. Elle secoua la tête comme si elle se rendait compte qu'elle venait d'en dire trop. Camille, pourtant, ne pouvait pas s'arrêter à cette simpl
ista, son ton plus direct, mais sans briser
e, comme si elle-même ne pouvait plus contenir l'envie de révéler ce qui était enfoui. Elle baissa la tête, prenant
isé d'une manière qui, apparemment, ne se réparait jamais. Mais quelque chose dans le ton de la servante lui disait que ce n'était pas une
, » ajouta la servante en baissant les ye
l'histoire qu'elle ne comprenait pas encore. Une nuit. Quelque chose d'inexprimable semblait planer autour de cette simple m
mais y plonger complètement. Camille se retrouva seule, désemparée, avec cette nouvelle information. Mais elle savait maintenant que son propre rôle dans cette histoire ne pouvait plus être auss
d'un après-midi sans éclat inondait la pièce, mais c'était l'odeur d'une vieille fragrance, d'un parfum qu'elle ne connaissait pas, qui lui fit froncer les sourcils. Elle avança d'un pas, et sur la
s qui semblaient aussi fugaces que les pensées d'un homme en proie à ses propres démons. Au fur et à mesure qu'elle tournait les pages, elle distingua un dessin qui la fit s'arrêter net. C'était lui. Bast
chose de plus profond, quelque chose qui avait marqué son âme d'une manière qu'aucun mot n'
and jour. Mais elle le savait, elle devait y faire face. Elle ne pouvait pas fuir. Pas maintenant.Bastien avait insisté. Camille n'avait pas eu le choix. Une soirée imprévue avec des connaissances de longue date, des gens que Bastien connaissait trop bien, l'avait obligée à prendre un rôle qu'
sitation. Ni pour l'erreur. Camille avait hoché la tête, l'estomac noué. Ce rôle, ce masque qu'ils devaient porter, ne ferait qu'accentuer la distance qu'elle re
mi les invités avec l'assurance d'un loup en terrain familier. Camille, quant à elle, était une étrangère dans ce monde qu'elle ne comprenait pas encore tout à fait, mais qu'elle sentait profondément
é. Il la présenta avec la même indifférence froide qu'il affichait lorsqu'il parlait de ses affaires. Un couple qu'ils avaient c
un maître de la dissimulation, et il semblait avoir établi une frontière invisible entre lui et le reste du monde, celle qu'elle peinait à franchir, comme une porte dont la clé
pparente tranquillité de la soirée. Un regard furtif échangé entre Bastien et un
ire un peu trop forcé pour être naturel,
en, toujours aussi impassible, se contenta de la regarder, l'invitant silencieusement à répondre. Camille eut un instant de pan
e avait beau répondre avec une certaine grâce, la tension était palpable. Il y avait quelq
geait de son geste, mais l'emprise qu'il exerçait sur elle à chaque instant. La soirée continua ainsi, pleine de sourires forcés et de regards insistants, mais tout ce que Camille pouvait percevoir, au-delà de l'ombre des
. Elle remarqua que Bastien, souvent calme et réservé, se durcissait à chaque phrase. Un éclat dans ses yeux, une froideur qui s
il prononçait lui échappaient. Mais Camille savait maintenant qu'il n'agissait pas seulement pour eux deux, mais aussi pour protéger quelque chose d'encore
nts furtifs, la suivirent comme des ombres. Elle se demanda si ce rôle de couple qu'ils jouaient n'était pas la seule manière pour Bastien de se proté
ette façade, il y avait autre chose. Un homme qui avait besoin de cette façade, qui avait besoin de ce rôle qu'ils jouaient pour sur
Bastien l'avait conduite à la sortie, sans un mot, le regard tourné vers l'horizon. Elle savait que ce soir-là, leur relation n'était p
propos de sa relation avec lui semblait se révéler plus complexe, plus contraignant. La soirée avec ses connaissances n'avait été qu'un prélude, un test silencieux de
se sentait déjà vulnérable dans cet univers rigide, comprit qu'elle était devenue une pièce du jeu qu'il dirigeait avec une précision implacable. Ce qu'il attendait d'elle allait bien au-delà des apparences,
Camille ressentait, chaque jour un peu plus, l'écrasante responsabilité de son comportement. Ses actions n'étaient plus seulement les siennes ; e
otecteur, mais derrière cette façade se cachait une attente silencieuse qu'elle ne pouvait ignorer. Il lui faisait comprendre, par ses regards appuyés, ses silences lourds de sens, que son r
ient devenues des moments de réflexion et de confusion. Camille commençait à saisir les contours d'un homme marqué par un passé qu'il refus
raire à cette pression croissante. Ce n'était pas simplement l'image qu'elle devait maintenir, mais une promesse silencieuse qu'elle de
chaque sourire, chaque mot, chaque mouvement était soigneusement pesé. Il n'était pas l'homme qu'il paraissait être, et chaque instant passé à ses côtés lai
ouvement pouvait la trahir. La peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur, de briser cette façade qu'elle avait construite, l'étouffait pe
aine : ce n'était pas un simple jeu de pouvoir. Il y avait quelque chose de plus profond, de plus dangereux, dans cette relation avec Bastien. Un lien qui se tissai