MARQUEE PAR LE LOUP
s'il attendait, guettant notre sortie comme un prédateur attend sa proie? L'idée qu'il avait pu nous suivre m'
range, même si cela signifiait tout risquer. Et pourtant, un doute m'envahit. La nature était pleine de surprises, mais un
ent en alerte. Mes yeux scrutaient sans cesse l'extérieur, dans l'espoir que la créature soit passée. Mais l
-ou ce qui le suivait-allait revenir. Mais il y avait une c
uation pesait sur moi comme un voile invisible. Mon cœur battait à tout rompre, et mes paupières se fermaient lentement, épuisé par le stress. Je me laissais emporter dans un demi-sommeil, espérant un instant de répit, un
de semi-somnolence, les bruits du
s voix. Des pas dans la neige. Des bottes qui écrasaient la glace. J'ouvris les yeux brusquement. Les bruits s'intensifiai
a peur dans ses yeux. Mes mains tremblaient légèrement en m'approchant d'elle. Avant qu'ell
Je la tenais contre moi, la p
. Je dégainai mon pistolet instantanément, le pointant vers eux. Mon cœur battait la chamade, prêt à faire feu. La rage me consumait. Je voul
e pistolet m'échappa des mains. Une deuxième équipe avait trouvé une entrée par derrière, prenant la grange d'a
'air froid, mais mes efforts étaient
racher sur son visage. Elle tenta de riposter, mais ses efforts furent vains. Un autre soldat hurla d
de tout mon être, m
de terreur et de désespoir. "Sami !" cria-t-elle. L
rage. "Je te retrouverai !" hurlais
vais sentir l'odeur nauséabonde de son haleine, un souffle pestilentiel mêlé d'alcool e
r une cruauté que je n'avais jamais vue, pas même chez les plus féroce
r me fit chanceler. Une gifle violente m'arracha un cri, mes
mes bras et mes jambes lourds et brisés. Les souvenirs de la violence m'étaient vagues, un enchevêtrement d'images floues. J'ouvris les yeux pour déco
chaque mot presque impossible à dire. Mes yeux cherchaien
e cigarette. "Tu crois vraiment que tu la retr
e. Mais il ne me laissa pas la paix. Il me donna un coup de pied brutal, me pr
e !" Un autre sold
sissant par les cheveux. Il tira ma tête vers lui, forçant mes yeux à rencontrer les siens. Dans ses prunelles, j
i tu es," susurra-t-il. Il cracha sur mon visa
rir là, mais il n'eut pas le temps de me tuer. Ses hommes l'aidèrent
m'enveloppait alors que
it une étrange apathie en moi, comme si ma propre douleur avait cessé d'exister. Le monde autour de moi était