La silhouette fugitive: l'amour comme une illusion
un poids invisible qui pesait sur ses épaules, une prémonition tenace qu'il n'arrivait pas à ignorer. Il se leva lentement
su que nous nou
er dans son esprit, remplissant chaque recoin de son être d'une angoisse indéfinissable
ugace, à son sourire énigmatique, à ses yeux comme des abysses dans lesquels il se noyait. Mais il n'avait pas anticipé cela. Cette sensation étra
e alors qu'il relisait le message
su que nous nou
e. Il se leva brusquement, son regard fixe, fouillant les coins sombres de la pièce comme s'il s'attendait à ce que Camille apparaisse dans l'ombre. Mais
stiques de l'âme sœur qui semblaient guider les pas des gens comme des marionnettes. Mais ce message... il n'
nuit balayerait la lourdeur qui envahissait ses pensées. Mais il
ement une image. Une silhouette floue dans l'ombre. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait cette image, bien que l
rement inclinée, puis il remit le téléph
silencieusement. Antoine. Toujours aussi
en approchant, un verre à la
qui puisse expliquer ce qu'il ressentait. Le regard p
uste... c
visiblement indifférent à ce
? Tu sais, ça devient un peu c
que chose qu'il n'aurait jamais pensé pouvoir avouer. Qu'il se sentait observé, traqué, comme s
Il y a quelque chose, une sensation... J'ai l'impressi
on téléphone scintillait sur la table, l'écran noir comme un abîme. Il était seul, mai
aversait. Il s'approcha pour poser son verre sur la table, mais avant même qu'il ne puisse prono
it trouver qu'en allant plus loin, en osant braver l'inc
u ? s'éton
r quelque chose, dit Sy
es rues désertes, seul avec l'écho de ses propres pas. Le vent effleurait sa peau
l avait fréquentés, vers la maison qui semblait désormais une étrangère. Mais il n'était
nt à la surface, distants, comme des éclats de verre éparpillés qu'il n'arrivait pas à réunir. Un my
e faire. Il n'av
où les livres les plus anciens étaient rangés. Il l'avait vue avant même qu'il ne la reconnaisse, cette silhouette qui se glissait entre les étagères, légère comme une ombre. Camille. Bien sûr, il n'y avai
a force. Elle l'avait déjà pris dans ses griffes. Il la suivait du regard, imperceptiblement, alors
coin et un sourire que Sylvain reconnut immédiatement pour ce qu'il était : un d
ésitant, s'engagea dans le même sillage. Il était comme un marin perdu dans un océan qu'il ne comprenait pas, tiré inexorablement vers un rivage qu'i
se dissiper, réduisant son univers à cette femme, à la tension palpable qui se tissait entre eux. Il n'avait pas d'autres repères que le mouvement de ses
tournant soudainement pour lui faire face. Un souri
hasard. Nous nous retrouvons toujours
savoir qu'il la cherchait, qu'il était attiré par elle comme une flamme attire le papillon ? Et pourtant, chaque fib
e brise qui s'échappe avant qu'on ne puisse la saisir. Elle se glissa entre les étagères et, sans un mot, se dirigea vers une autr
. Et Sylvain savait, tout au fond de lui, qu'il n'aurait pa
de l'allée, dans une zone plus sombre, là où les rayons de lumière peinaient à atteindre les étagères les plus profondes. E
rmure, tout ceci a un sens. Nous avons toujours su. Que nous
aquant contre le sien avec une force imprévue, l'obligeant à reculer sous l'impact. Il n'eut même pas le temps de réagir ava
sur rien. Chaque contact de sa peau contre la sienne, chaque souffle qu'il partageait avec elle, semblait provoquer un incendie qu'il n'était pas capable d'éteindre. Ses bras l'entour
pencha en avant, l'entraînant dans un tourbillon dont il ne pouvait plus sortir. C'était comme si elle le connaissait mi
elle était déjà à une distance suffisante pour ne pas lui offrir cette satisfaction immédiate. Elle se tenait là, à une distance calculée, son
e pas ? dit-elle enfin, sa v
dépassait. Il était pris dans un tourbillon de désir, de confusion, et de peur. Parce qu'il savait, au fond, que ce n'était q
choisi, lui ? Et pourquoi ce jeu avec lui semblait-il aussi i
apparue, comme un mirage. Il se retrouva là, seul, avec les battements irréguliers de son cœur comme seuls témoins de ce qu'il venait de vivre.