La silhouette fugitive: l'amour comme une illusion
nalement sa tempe. Sur l'écran de son ordinateur, les lignes noires de son plan s'alignaient parfaitement, rigoure
ssitude lui écrasa la poitrine, mais il ne bougea pas. Son appartement était silencieux, immobile, baigné dans cett
soir, après des heures à aligner des murs, des colonnes et des escaliers sur son écran, il s'autorisait une pause. N
c soin. Rien ne dépassait. Un canapé en cuir sombre, une table basse en verre, une bibliothèque parfaitemen
'était pas qu'il s'ennuyait. Non, l'ennui était un luxe qu'il ne se permettait pas. C'était autre chose. Une sensation diffus
vivante, une constellation de lumières palpitantes sous la nuit. Il aurait dû ressentir une forme d'apaisement, mais ce fut
. Il ne les enviait pas. Il ne les comprenait pas non plus. Ceux qui cherchaient les excès, l
son attention. Il se détourna lentement de la fen
ravail ? Tu de
èvres. Claire. La seule personne
téléphone. Une relation facile, sans complications. Il savait qu'elle espérait plus
its tendus, regard froid, mâchoire crispée par l'habitude. Il était cet homme que tout le monde admirait s
nçait à s'ouvrir. Une sensation étrange. Comme si quelque chose, o
nça dans l'obscurité, ignorant l
urte. À côté de lui, une silhouette féminine remua dans l'obscurité, un soupir las effleurant l'air avant qu'elle ne se
n épaule. Un nom lui revint en mémoire – Julie, ou peut-être Justine.
avait exactement comment se retirer sans provoquer de réveil maladroit, sans donner lieu à une conversation inutile. Ce n'était pas de l
au plan de travail, fixant son reflet dans la vitre qui donnait sur la ville encore endormie. Un
orées après quelques nuits. Toutes s'étaient terminées de la même façon : un silence, une absence,
lui co
utile. Il ne comprenait pas ces élans irrépressibles, ces dépendances qui poussaient certains à se consumer les uns
nt où elle apparaissait dans l'encadrement de la porte, un drap enroulé autour
partir sans
ée de café, laissant la chaleur glisser dans sa go
que tu préf
il, croisant les bra
aussi dét
lèvres, un masque qu'il sa
jamais men
ust
ust
dupe, aucune ne l'était vraiment. Elles espéraient simplement être l'exception, celle qui brisera
assé une bonne soirée, reprit-e
toujours cette cou
Ou
ésitation. Mais il n'y avait rien à trouver. Finalement, elle l
e, Sylvain. Un m
etenir. Il aurait pu dire quelque chose qui donnerait un autre tournant à leur
fragile qui ne tenait que sur des attentes irréa
sentit un étrange pressentiment. Comme si, quelque par
ur le bureau dans un bruit sec. Sylvain s'arrêta, observant l'objet comme s'il venai
es lignes droites s'embrouillaient devant ses yeux, les proportions qu'il traçait av
Fatigue. Probablement. Ou peut-être autre chose
l'horloge accrochée au
'habitude, le travail était son refuge. L'endroit où tout faisait sens, où chaque élément
frigérateur sans même savoir ce qu'il cherchait. Après qu
faim. Il n'av
depuis quand ce malaise l'habitait, seulement qu'il était là, présent sous la surface, prêt à éclater à tou
ait sortir. Respirer. Peut-être que l'air froi
cis. Paris à cette heure-là avait quelque chose de différent. Plus silencieux, plus intime. Il marcha san
'arr
r de pourquoi il était là. Pourtant, ses pie
res sur une étagère. Elle ne le remarqua
vait senti sa présenc
de Sylvain
plicable, remonta le long
chose en lui réagissait violemment à sa présence. C
lui adressa un sourire. Rien d
vait pas à dét
d'une manière ou d'une autre, il