L'Alpha et sa Compagne Rebelle
de ce que je venais de faire. J'avais rejeté Kieran devant toute la meute, refusé le lien que le destin avait tracé pour moi. Je ne pouvais
parte, qu'il ne puisse pas me retrouver. Je n'avais jamais été aussi déterminée, aussi résolue. Le poids du rejet
e laisser défier sans conséquence. Et je ne voulais pa
ait peu. Je sentais la brûlure de la panique se répandre en moi, un poison qui me rongeait à chaque instant. J'aurais voulu ê
e j'étais simplement en colère, qu'il suffisait de me laisser le temps de me calmer. Mais personne ne pouvait comprendre la violence de ce lien, ce tourment qui
trouver un semblant de paix, c'était loin d'ici, loin de Kieran, loin de la meute. J'avais l'impre
er à cette pression qui m'étouffait. Le silence de la nuit était assourdissant, me martelant le crâne, mais il n'était pas plus silencieux que le tumulte qui réson
l venait. Il était là. Je pouvais l'entendre, sa démarche ferme et inébranlable.
e. Il allait m'ordonner de revenir, de le suivre, de m'incliner devant lui
irait à rien. Kieran était plus rapide que tout ce que je pouvais imaginer. Il était déjà sur moi, sans qu
-il d'une voix froi
apper loin de lui. Mais c'était futile. Si je m'arrêtais, il m'attraperait. Je le
ombre et perçant planté dans le mien, me fixant comme une proie qu'il venait de captu
chapper ? murmura-t-il, ses mots
étais, mais la panique m'étouffait. J'étais en colère, tellement en colère, mais aussi terrifiée. T
étranglée, presque suppliante. Laisse
aucune importance. Comme si tout ce que je ressentais était
d'une voix pleine de certitude. Nous som
s cela ne rendait pas les choses plus faciles. Cela ne rendait pas le poids de la situation plus léger. J'avais essayé
n regard toujours aussi intense, scr
u ne peux pas fuir ce que tu es. Ce
n que je puisse fai
un seul pas avant
accentuées. Je n'avais même pas eu le temps de réagir. Mes guerriers. Les membres de
d'eux gronda, son ton trahissant une i
ts étaient comme des chaînes. Mon corps tout entier se tendit, refusant d'accepter ce qu'ils m
a un autre. Mais je savais, je savais dans la profondeur de mes entrailles qu'ils ne faisaient pas ça pour mon bien. Non. Ils vo
nt. Si je me laissais emporter par eux, je savais que c'éta
furieuse. « Je ne vais pas épouser Kier
e, mais leur loyauté allait bien au-delà de cela. C'était une question d'honneur, de pouvoir, de politique. Si je m'échappais maintenan
rand que les autres, et son aura imposante trahissait son rang. « Reviens, Z
on regard ne laissait place à la négociation. Aucun pardon, aucune pitié. Seul
as une demande. » Sa voix ne laissait
essentais, de ce que j'étais prête à sacrifier. Je voulais leur hurler que je n'étais pas une marchandise, une pièce sur un échiquier. Je voulais qu'ils voient qu
La terre sembla vibrer sous mes pieds. Une présence i
lhouette se détachant nettement dans la pénombre. Ses yeux, d'un noir perçant, me transpercèrent comme s'il voulait péné
ne voix basse, mais ferme. Le ton ne souffrait aucune objec
erais jamais à lui. Mais ces mots se coinçaient dans ma gorge, comme
e s'il ne voulait pas me brusquer, mais qu'il n'y avait pas d'autre solution. Il n'y a
voix plus glaciale que jamais. « Tu appartiens à
envahit comme une brûlure, et je la retirai aussi vite que possible. Cela
de mon bras, me tirant violemment vers lui. J'étais comme une poupée entre ses
voix était faible, presque ét
ompassion. « Tu as choisi en me rejetant, et mainte
e qu'un bloc de pierre. Plus je me débattis, plus il me maintenait fermeme
t-il d'une voix basse, presque
s que je n'échapperais pas à ce destin. Le lien entre nous, que je m'étais tant eff
inébranlable. Ses yeux me scrutaient, et dans son regard, il y avait plus qu
ce n'est pas négociable, » d
de retour possible. La meute m'attendait. Et je n'avais aucune idée de ce qu