L'Alpha Maudit
s ombres effrayantes sur le bitume trempé de la pluie récente, et un silence pesant régnait, brisé seulemen
ents fendant l'obscurité. Un fauve rôdait entre les véhicules, glissant comme une ombre mortelle, traquant des proies paniquées. Les gens couraient à l'aveugle, s'engouffraient dans leurs voitures, renversaient tout sur leur passa
tions fendi
éo , le souffle coupé, chercha Alina du regard. Elle se tenait là, immobile, les bras serrés autour de son
ills, lui qu'on tenait pour responsable des morts brutales ayant frappé la petite ville californienne. Mais Léo
it été
eurs ne faisaie
s l'air, invisible, mais terriblement réelle. L'Alpha. Celui qui avait mordu Léo , celui q
s glissèrent sur les épaules de sa veste en cuir noir, et elle raffermit son étreinte autour d'elle, le regard voilé par une douleur silencieuse. S
n'était
à peine de
emblant qu'elle prenait, chaque battement effréné de son cœur qu'il pouvait presque entendre résonner dan
ne l'avait jamais mentionné, et maintenant, il comprenait pourquoi. Alina haïssait l'idée de le célébrer, surtout à l'école. Personne ne savait qu'elle avait dix-sept ans, un an de plus que les autres, plus que lui. C'était un secret qu'elle avait
ose de magique. Quand l'obscurité était tombée et que le silence les avait enveloppés, elle lui avait confié qu'elle ne voulait jamais que
t, alors que sa mère lui lançait un regard glacial et lâchait un "Dans la voitu
use. Et il ne pouvait pas lui en vouloir. Non seulement il avait séché les cours, mais il avait aussi fui leur réunion parents-professeurs, incapable de penser à autre chose qu'à Allison
émarra prudemment, le moteur ronronnant doucement alors qu'ils quittaient le parking. La pluie redoubla d'intensité et elle e
défiler dans la pénombre. Il n'avait qu'une pen
des chasseurs de loups-garous, posa une main ferme sur l'épaule du jeune homme. Léo frissonna à ce contact. Cet homme avait déjà tiré sur lui avec un carreau d'arbalète lors de sa première transformation, et ce soir-là, Damian l'avait sau
omme si elle cherchait à graver chaque détail de son visage dans sa mémoire, de peur que ce soit la dernière fois qu'elle le voit. Marcus o
de Léo , un regard glacial, dur, porteur d'une promesse silencieuse. Ce n'était
son cœur
outu," p
changé. Le vent glacial du parking siffla entre eux, emportant les promesses non tenues et laissant derrière lui un silence assourdissant. Les gouttes de pluie martelaient le pare-brise, les essuie-glaces poussés à bout grinçaient dans un mouvement saccadé, peinant à sui
une certitude sourde, une vérité qu'il percevait sans avoir besoin de mots. Avoir des sens aiguisés était un
Peut-être que demain, les habitants du village pousseraient un soupir de soulagement en apprenant que le puma
t d'une rage contenue tandis qu'elle arrêta la voiture devant la maison. Le moteur hoqueta une d
instant. Il la suivit, jetant des regards fébriles autour de lui. Chaque ombre, chaque bruissement dans les arbres lui donnait la chair de poule. Et s
dans sa chambre sans un mot, refermant la porte derrière elle. Léo expira longuement et se dirigea vers sa propre chambre. La pluie tambourinait