Mon professeur
re du
chaque matin, se réfugia dans ses études, et fit de son mieux pour masquer le tourment qui bouillonnait en elle. Mais c'était futile. Son esprit restait captif des images de Gabriel, de ses yeux perçants, de la douceur inhabituelle de sa voi
rien. Elle était heureuse de voir Léa sortir de sa coquille et découvrir une part de cette vie universitaire qu'elle n'avait jamais connue. Mais Camille était loin de s
nte qui contrastait avec le poids qui pesait sur les épaules de Léa. Mais Camille, dans sa lumière, semblait incarner la liberté absolue. Elle laissait tout glisser. Elle n'avait pas les préoccupations de son amie. Et c'était peut-être cela qui déstabilisait le plus Léa. Cami
ire, à ignorer ce qui bouillonnait en elle. Mais ses yeux se posèrent soudainement sur une silhouette familière : Gabriel. Il était là, un verre à la main, entouré d'autres professeurs et de quelqu
iel semblait l'observer discrètement, sans jamais la fixer directement, mais elle sentait son regard la traverser. Elle n'osait pas lever les yeux vers lui. Ses pens
juste un verre, on va bien rigoler." Camille, en parfaite inconscience, n'avait aucune idée de l'impact que cette soirée avait sur Léa. Elle n'a
d'une pause, mais Léa savait que la vérité était bien plus profonde, bien plus accablante. Elle erra dans les rues, seule, comme
te place, son téléphone vibra dans sa poche. Un message. Le
faut qu'
ement alors qu'elle relisait les mots. Il fallait qu'ils parlent. Parler de quoi ? De ce qu'ils ressentaient, de ce qu'ils avaient laissé inavoué ?
te invitation serait un aveu qu'elle avait peur, peur de ce qu'elle ressentait, peur de ce qu'elle pourrait découvrir. Mais d'un autre côté,
ccéléraient tandis qu'elle app
uan
e la nuit parisienne. Les secondes passaient lentement, com
soi
tout s'effondrai
ilité d
essant. Elle avait l'impression que la ville autour d'elle se refermait doucement, les bruits de la rue devenant flous, comme si elle se trouvait dans une bulle, isolée du monde extérieur. Un mélang
rréelle à ses tourments. Camille allait probablement lui en vouloir de partir ainsi, de s'éclipser sans explication. Mais, en cet instant, tout ce qu'elle ressentait, c'était cette urgence irrépressible, ce
que chose qu'il avait anticipé. Loin des lumières vives de la ville, dans un recoin de la capitale, elle aperçut un petit café encore ouvert. L'endroit semblait avoir une sorte de calme désuet, comme un refuge dans c
briel était là, assis à une table au fond, seul. Il n'y avait personne d'autre autour de lui. Une solitude qui semblait, d'un coup, très éloignée de son image
Il se leva lentement, comme s'il voulait faire durer ce moment, la jauger, l'étudier. Léa sentit son cœur s'emballer, mais elle refusa de se laisser dominer par ses émotions. El
nel. « Merci d'être venue, Léa. » Sa voix, douce mais f
e de venir. » Sa voix tremblait un peu, malgré ses efforts pour paraître détachée. Gabriel in
es siens. Il semblait attendre quelque chose. Léa se sentit soudainement v
l brisa le silence. « Je ne voulais pas te mettre dans cette situation. Je n'ai pas l'intention de te forcer
à voix haute, la concrétisation de leurs sentiments, c'était un autre défi. Elle prit u
, mais la confusion l'envahissait. Gabriel resta silencieux pendant un instant, comme si le
lein de cette intensité tranquille qui la fascinait. « Parce que je ne peux pas ignorer ce que je
ient coincés dans sa gorge. Elle n'était même pas sûre de ce qu'elle ressentait exactement. Tout cela la perturbait. Elle avait du mal à admettre qu'il y
brutale, presque désespérée. « Qu'est-ce
re le cœur de Léa plus fort. Il semblait comprendre la gravité de la situation, de ce qu'elle avait à affronter, tout autant qu
de son cœur emplissant ses oreilles. Elle savait que ce moment était décisif, qu'il allait changer le cours de sa vie. Mais les choix étaient
ouveau ses yeux. Le poids de la décision pesait sur elle. Et da