Mon professeur
cision
amais. Elle essayait de se concentrer sur ses études, sur la masse de devoirs et de lectures qui s'accumulaient, mais chaque page qu'elle tournait semblait moins significat
ées avec ses amis. Elle entraînait Léa à chaque événement, insistant pour qu'elle sorte de sa coquille. Mais Léa n'était jamais vraiment
» insista-t-elle avec un sourire espiègle. Léa n'eut pas le courage de refuser. Peut-être pensait-elle qu'il était temps de re
ait terriblement seule, même au milieu des autres. C'était comme si une frontière invisible l'empêchait de pleinement se connecter aux gens, une barrière qu'elle ne sav
lus élégant, plus posé que les autres, mais tout de même là, en train de discuter avec un petit groupe d'amis. Ses yeux balayèrent la pièce avant de se poser sur el
hilosophie qui la suivait partout comme un chiot. Mais Léa ne pouvait s'empêcher de jeter des regards en biais vers G
qui se dressait entre eux. Mais elle savait que ce n'était pas le moment. Elle était encore trop perdue dans ses propres pensées, trop effrayée par l'ampleur de ce qui se passait en elle. A
e près d'elle, douce, mais déterminée. « L
d de la table. « Gabriel... » balbutia-t-elle, tenta
l, son regard scrutant le sien, com
mille est avec ses amis. Et moi, je
ntion de partir. Léa sentit son cœur battre plus vite, une sorte d'intensité se déployant entre eux, comme
un moment, « tu n'as pas à t'excus
renant pas tout de s
férente. Mais toi, tu n'as pas besoin de te conformer à sa façon de
t, mais d'un autre, elle sentait une lourde responsabilité dans ses paroles, comme si une ligne invisible venait d'être franchie. Gabriel pa
omme si tout autour d'eux avait disparu, comme si seuls restaient leurs regards. Il y avait dans l'ai
nt. Gabriel se leva, lui offrant un sourire presque imperceptible. « Je vais y
Camille s'assit à ses côtés, et Léa sentit une bouffée de culpabilité la submerger. Mais il n'y avait rien qu'elle
ntières
ravivait le souvenir de Gabriel, ses yeux perçants, sa voix grave et douce, et cette étrange connexion qui semblait naître entre eux à chaque échange. Mais au fond d'elle, une vérité claire et tranchée persistait : c'était
s un simple passage de l'esprit, mais une obsession. Elle sentait une pression constante, comme une main invisible qui enserrait son cœur. Son cœur qui, il y a quelques semaines encore, battait uniquemen
voyait rien, ne devinait rien. Léa lui en était reconnaissante, d'une certaine manière. Camille ne pouvait pas savoir, pas encore, pas tant que Léa n'avait pas mis des mots sur ce qu'elle ressentait.
et leurs étudiants n'étaient pas rares, mais cette fois-ci, les voix chuchotaient plus fort. Léa évitait les discussions, baissant la tête quand elle croisait des étudiants qui la fixai
e ne parvint pas à se concentrer. Ses pensées étaient ailleurs, à la dérive. Ce n'était pas de la fatigue qui l'empêchait de se concentrer, mais cette vérité qui la rongeait : elle pensait constamment à Gabriel. Les pensées la submergeaient, se
la main, observant distraitement les gens autour d'elle. C'était là, au détour d'une conversation entre deux étudiantes, qu'elle entendit le nom de Gabriel. Une des filles disait à son amie : « Tu as entendu ? Ils disent que Gabriel Dumont sort avec une étudiante. Il paraît q
réfléchir. Elle n'était pas prête à affronter cette réalité, à voir ses ém
n petit moment de rébellion contre l'ordre établi. Un instant où elle s'autorisait à ne plus se soucier des règles, de l'étique
qu'il ressentait, ce qu'il pensait de tout cela. Mais à l'idée de lui avouer son propre malaise, une douleur sourde se fi
, mais cela ne suffisait pas à apaiser le tumulte intérieur. Elle tourna les talons et commença à marcher dans la direction opposée, son esprit en gue
ant. Les pensées se précipitaient à nouveau, elle n'arrivait plus à les stopper. Pourquoi cela devait-il être aussi compliqué ? Pour
t l'envelopper. Mais même dans l'obs