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L'Alpha Déchu et Sa Dernière Chance

Chapitre 5 Chapitre 5

Nombre de mots : 2378    |    Mis à jour : 08/03/2025

elle s'enracine, et plus on tente de la dissimuler, plus elle

ice pendant des années, la portant en silence, comme une marque invisible du destin. Mais ce soir-là, elle n'était plus invisible. Ce soir-là, elle brillait, se révélait

e régnait entre eux, comme un fil tendu, prêt à se rompre à tout instant. Elias s'approcha d'elle, lentement, sans dire un mo

ais elle en portait la réplique, une blessure qui remontait à un passé commun qu'ils avaient partagé avant que to

doux, comme s'il avait peur de la faire disparaître, de dissiper le fantôme du passé. Mais elle ne pouvait s'empêcher de frémir sous sa touche. Cette marque.

isée par l'émotion qu'elle essayait de réprimer.

su, comme s'il attendait ce moment, mais qu'il n'avait jamais voulu l'admettre. La cicatrice n'était pas simplement une blessure ph

du regard qu'elle lui lançait. Il savait ce qu'elle ressentait, il savai

s mots sortant à peine de ses lèvres, co

nséquences. Mais elle n'avait pas encore tous les éléments du puzzle. Elle savait qu'il avait des secrets. Elle savait

échapper. Il y avait une douleur indicible dans son regard, mais aussi une détermination. C'était c

ne voix grave. Des choses que je n'ai pas osé te dire

omplir quelque chose de risqué. Ses mains s'ouvrirent devant lui, la paume tournée vers l

et la dernière fois qu'il l'avait fait, c'était pour se défendre, pour se protéger, mais aussi pour blesser. La magie qu'il dét

? demanda-t-elle, sa voi

leur alors que la magie se déversait en elle, courant sous sa peau, réveillant des blessures qu'elle n'avait pas su qu'elle portait encore. Mais alors que la douleur monta en elle, une sensation étrange se fit sentir. L

chose d'interdit, quelque chose qu'il n'aurait jamais dû tenter. Mais il avait agi, parce qu'il avait v

ette magie ? demanda-t-elle, son souff

d'ouvrir une porte qu'ils ne pouvaient pas refermer. Il avait utilisé un sortilège interdit, une magie qui avait un pr

ndonnée, Isolde. Et je ne peux pas revenir en arrière. Mais je peux au moins essayer de réparer ce q

Il avait agi pour elle, pour réparer ce qui avait été détruit. Mais el

r. Chaque nuit, chaque jour, je croyais que tu reviendrais, mais tu ne l'as jamais fait. Je t'ai cru mort, Elias

comme un soulagement amer. Il baissa la tête,

ulais. Je pensais que tu serais mieux sans moi.

s de la douleur qu'il avait ravivée en elle. Ils avaient partagé une vie autrefois, mais to

... mais peut-être que, moi aussi, je me suis trompée. Peut-être

entre eux, l'obscurité de la nuit sem

s. C'était un refuge, une terre de solitude et de renouveau, un lieu où les âmes

er chaque mouvement qu'ils feraient, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. Mais pour l'instant, ils ét

tection où les regards étaient familiers, même s'ils n'étaient plus des alliés de longue date. Un petit groupe de loups-garous exilés, rejetés par d'autres meutes, mais qui, sous le commandement de Maelis

e était imposante, puissante, mais il y avait aussi une certaine douceur dans son regard qui trahissait son expér

s d'une voix profonde, presque murmurée. M

el était un prédateur implacable. Aucun endroit n'était véritablement à l'

eux. Isolde, toujours sur ses gardes, scruta l'atmosphère, cherchant des indices sur ce qui se tramait dans l'ombre. Mais rien ne laissait présag

oix s'élevant par-dessus les murmures de la meute qui se rassemblait lentement. Isolde, elle, s'éloigna un peu, cherch

lde aperçut un éclat de lumière sur sa peau, celle de son torse, dénudé par l'intensité de leur arrivée. Il ne s'était pas soucié de cacher ses blessures,

nts qui remontaient en elle. Elle se souvenait de la chaleur de sa peau sous ses doigts, des nuits passées dans ses bras, de cette promesse silencieuse d'a

mais elle repoussa ces pensées. Elle n'é

ent. Ses pensées étaient un enchevêtrement confus de colère, de douleur et de désir. Tout en elle la poussait à fuir, à s'éloigner, à oublier ce qu'ils

retourner, elle savait que c'était lui. Elle savait que rien ne pouvai

l doucement, pr

il n'y avait ni colère, ni reproche, juste une tristesse infin

as, dit-elle, ses lèvres se se

spectueuse mais intime. Il avait cette manière de la regarder, comm

dire que je suis désolé, pour tout. Pour ce que j'ai fait. Mais je ne

e tout engloutir. Il avait raison. Rien ne pouvait être changé. Mais il y avai

le finalement. Et même si nous retrouvons ce l

oui au plus profond de son âme. Il savait, au fond, qu'elle avait raison. Et pourtant, quelque chose en

uisés captant la menace qui approchait. Les éclats de voix se firent plus intenses, et un sentiment de danger im

re repaire, murmura

fragile qui les unissait allait être mis à l'épreuve. Ils allaient devoir choisir entre l

de savait que l'heure de

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