L'Alpha Déchu et Sa Dernière Chance
ne silhouette qui ne laissait derrière elle
murmures lointains, mais il n'entendait rien. Rien d'autre que la furie de son propre cœur, battant sous sa poitrine comme un tambour de guerre. C'était étrange, comme une présence fantomatique. Un retour,
it autre chose. C'était son cœur, son souffle, sa vie. Et s'il n'avait pas été si aveuglé par sa propre douleur et sa soif de
prise dans les années d'exil. L'entraînement dans les forêts et les montagnes, les combats contre des créatures surnaturelles, tout cela lui avait forgé un corps aussi impitoyable qu'un glaive. Mais là, au cœur de l'antre de son ennemi, il ne pouvait se per
'approchait du domaine, un frisson parcourut son échine, comme si quelque chose l'appelait, l'attirait. Peut-être n'était-ce pas le vent ni l'écho de la nuit, mais un instinct profond
cet instant, tout était dans le détail, dans l'observation. Il entendait le fracas métallique des armures des gardes
it, un cri de rage
ruit, sa silhouette se fondant dans l'obscurité, aussi fluide qu'un fantôme. Là, dans la cour centrale, il la vi
la douleur, à l'humiliation, à l'emprisonnement qu'elle avait enduré. Elle n'était plus la douce femme qu'il avait connue. Non. Elle était devenue une guerrière, forgée dans les f
son approche, trop concentrés sur leur prise. Un à un, il les abattit, sans faire de bruit, avec une précision chirurgicale. Il
armer l'assaillant. Mais avant qu'il n'atteigne sa cible, Isolde, d'un mouvement vif, tourna sur elle-même,
êtu d'une cape noire, un masque recouvrant son visage. L'odeur de la forêt, du vent et du sang. Mais elle ne pouvait
de finir ce que j'ai commencé ? hurla-t-elle, s
errière le masque, la reconnaissance d'une vie qu'elle avait cru perdue. Mais il s
e croisèrent alors. Les yeux d'Isolde, à la fois pleins de haine et d'incompréhension, rencontrèrent les siens. Un in
as. Son cœur s'emballa, son souffle se coucha dans sa gorge. Elle hésita, secoua la tête, c
a-t-elle, presqu
après tout ce qu'elle avait vécu, après tout ce qu'il l
dans l'air, hésitant, comme s'il ne savait pas s'il avait l
voix rauque, brisée par les a
l à la gorge. Mais elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. La rage, la douleur et la con
out à coup, semblait plus près
que le moment où l'on décide d'affronter la vér
d encore flou de la confusion qui l'avait envahie après la rencontre inattendue avec Elias. Il se tenait devant elle, ses bras croisés, son visage partiellement caché p
s'en empêcher. La rage, la douleur et la déception s'entrelacaient dans son esprit comme des serpents venimeux, mais chaque fibre de s
illes contre des créatures innommables, tout cela l'avait forgé, l'avait façonné en une version plus sombre, plus affutée de lui-même. Mais dans se
sait dans la pluie battante semblait alourdir l'air autour d'eux. Il n'était pl
oix rauque, brisée. J'ai
faisant briller ses yeux d'une lumière incertaine. Ses lèvres s'étaient pincées. Chaque
cette colère contenue qui bouillonnait en elle. Un idiot, un lâche ? C'est tout ce qu
r disparu sans un mot, sans une explication. Pour l'avoir laissée croire qu'il était mort, qu'il l'avait oubliée. Elle l'avait cru,
'il tentait de rassembler ses pensées
r, Isolde. Je t'ai abandonnée, non pas parce que je ne t'aimais pas, mais parce que je ne pouvais pas te mettre
it lui dire ce qu'il voulait, il pouvait lui expliquer mille fois qu'il l'av
oin de son œil. C'est cela, ta justification ? C'est la raison pour laquelle tu m
eur de ses paroles. Les années où il avait disparu, où il l'avait la
aible pour te protéger. Kael te voulait. Et je... je ne pouvais pas supporter l'i
t comme une blessure, un couperet tranchant qui la laissait sans souffle. Il avait raison sur
êves les plus sombres. Mais une présence se fit sentir, et elle s'arrêta net. Une nouvelle menace approchai
la Elias, la main tendue
ofiler à travers la pluie. Des hommes, nombreux, encapuchonné
nt l'ignorer, s'éloigner de tout cela, de ce passé qu'il ramenait à la surface. Mais un
froideur qu'elle ne se connaissait pas.
ur, l'épuisement et la douleur la submergeai
, ses yeux sombres, déterminés. Puis il se tourn
e ne vais pas te laisser se
mme les autres. Il se déplaçait avec une rapidité fulgurante, ses mouvements précis, implacables. Cha
mble, ils se battirent, leurs corps se mouvant en parfaite synchronisation, chaque coup porté dans une da
ls se retrouvèrent seuls, le silence envahissant la scène. Leurs so
, les yeux remplis de confusion et de colère, mais aussi...
eur souffle mêlé, leurs regards
Je ne te pardonne pas, Elias. Mais... mais je n'ai plus le cho
isselant sur son visage, e
e qu'il faudra, m