L'Ultime Vengeance
ne devait pas être pris à la légère. Il se rassit, reprenant son souffle, et essaya de se concentrer sur les autres détails de la
ble : « Qui que tu sois, pourquoi moi ? » Sa voix résonna faiblement dans la pièce vide, comme un écho lointain qui se perdait dans l'obscurité. Le sentiment d'êt
venir des regards fuyants lors de la conférence se mêlèrent dans une symphonie angoissante. Il se demanda alors si sa nou
ce publique et les applaudissements, se cachaient des forces prêtes à tout pour le voir tomber. Jules ne savait pas encore comment il allait affronter cette menace, ni qui s
uloir se répandre jusque dans chaque recoin de son existence. Alors qu'il se redressait, le regard fixé sur la lettre soigneusement repliée, Jules sentit que
sa réussite, se paraient désormais des reflets d'un danger imminent. Sans parvenir à se départir de ce sentiment, Jules s'assit à nouveau, les
e lui. Chaque seconde semblait l'entraîner un peu plus dans l'inconnu, dans un labyrinthe d'ombres dont la sortie restait
utes et ses peurs, conscient que le succès qu'il venait d'embrasser avait ouvert la p
Une lettre anonyme, truffée de menaces, avait été déposée chez Jules Fontaine, et son contenu inquiétant ne laissait planer aucun doute sur l'existence d'une machination plus vaste. Alors que les rues de Detroit se déro
our relever d'éventuelles empreintes. Son badge d'agent, dissimulé dans sa veste, était la preuve tangible de son autorité. Chaque geste, chaque décision se devait d'être m
ur les vitres, créant une ambiance presque cinématographique. Elle présenta son badge à l'accueil, expliquant brièvement l'objet de sa visite sans dévoiler l
ro 312 et inspira profondément avant de frapper. La porte s'ouvrit légèrement, et une silhouette masculine apparut, l'air surpris. C'était Jules, dont le regar
, dit-il d'un ton qui trahis
ettre et pour comprendre d'où proviennent ces menaces. Nous ne pouvons ignor
le petit paquet qu'il avait soigneusement rangé
imaginé que tu te retrouverais impli
sormais sous ma protection. Et si je dois dévoiler quelques secrets de notre
Jules invita Camille à entrer dans le salon, où la lumière tamisée accentuait l'atmosphère feutrée. Les murs étaie
enveloppe entre ses doigts, l'examinant avec un regard averti. Le papier était d'une qualité supérieure, et la calligraphie, bien que soignée, présentait
nvoyer ce message ? demanda Camille, la voix lé
menton, le regard p
ais jamais rien d'aussi... personnel. Je pensais que ma carrièr
ution et s'assit en face de lui. Elle ouvrit son
graphie, des traits qui pourraient indiquer que l'auteur de cette lettre est que
nnel ? répliqua Jules, le ton de sa voix
des mots laisse penser que cette menace n'est pas une réaction imp
es disputes et les incompréhensions avaient jalonné leur relation, revenait le hanter. Il avait toujours considéré Camille comme une personne obstin
ourquoi insistes-tu toujours pour te mêler des affaires des autres ? Tu
eux, sans broncher, et répondit ave
ses te croire intouchable. Les fantômes du passé ne se dissipent
cette amertume accumulée au fil des ans. Pourtant, malgré tout, la nécessité de faire face à cette menace impo
ue sous le ciel nocturne. La lumière diffuse des lampadaires dessinait des ombres mouvan
te lettre. J'ai l'intention de la soumettre à des tests d'empreintes et de comparer son écriture à d'anciennes correspondanc
cent, acquiesça d'un
e préviens, Camille, je n'ai aucune
e, « nous sommes désormais partenaires dans cette enquête, que tu
is qu'elle récupérait un petit kit dans son sac pour prélever d'éventuelles trac
urmura-t-il, « c'est étonnant de voi
lqu'un de naïf, répliqua-t-elle, le regard dur, « tu restes toujours
rancœurs et la nécessité d'avancer ensemble. Ca
délicatement une pince et un rouleau adhésif de son kit. « Cela nous permettra de comparer ces marqu
Chaque geste semblait calculé, chaque mouvement dicté par une rigueur inébranlable. Dans ce processus minutieux, l'