L'éveil d'une passion interdite
: Les Omb
le temps, observant chaque mouvement, chaque respiration qu'elle prenait. Il n'y avait ni fenêtres ni portes sur ce chemin, seulement des torches qui diffusaient une lumière tamisée, créant une a
tant, ce n'était pas la sécurité qu'il apportait, mais la terreur silencieuse de ce qu'il contenait. Chaque mot
temps. Il n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qu'Élodie le suivait. Il savait que le poids de
droit comme une lame tranchante. Mais tu ne pourras pas revenir en arrière. Le passé que tu
ait pas prête à affronter. Qu'est-ce que son passé avait de si monstrueux ? Pourquoi le fuir, alors ? Pourquoi ressentir cette angoisse à chaque fois qu'il était me
n verrou visible. Pourtant, Élodie savait instinctivement que cette porte, une fois franchie, ne la laisserait plus reveni
e l'intérieur, s'étendant dans le couloir comme des doigts invisibles, prête à l'engl
instant, puis f
du sol. Le sol était couvert d'une fine poussière, comme si le temps lui-même s'était figé dans cet endroit. Il n'y a
us ses yeux, changeant de forme, se réarrangeant en fonction de ses pensées. Elle frissonna en sentant l'atmosphère lourde de ce lieu. C'était comme
cercle, faisant un mouvement pou
de voir à travers les voiles du temps. Tu vas voir ce que les autres ne peuvent pas voir. Tu vas toucher l'invisible
e ? Était-ce le moment où tout allait se révéler ? Le cercle semblait l'attirer, une force invisible la poussait vers lui, et bie
. Elle se vit, petite, dans un jardin qu'elle ne reconnaissait pas. Elle jouait avec des enfants aux visages flous, riant, insouciante. Puis l'image se modifia. Elle se vit adolescente, courant dans les couloirs d'une ma
rait juré avoir oublié, mais qui se tenait devant elle, aussi net q
rrière elles une trace indélébile, une sensation de malaise, de terreur. Ce qu'elle venait de voir n'était pas
sourire mystérieux fl
s ignoré. La liaison. Elle est plus que ce que tu pe
: Les Lie
as simplement des souvenirs - elles étaient des fragments de son âme, des vérités qu'elle n'avait jamais voulu affronter. Elle était là, au cœur même d'un mystère qu
ait-il dire par « la liaison » ? Quel lien la reliait à ces événements qu'elle n'avait pas conscients ? Elle tourna la tête vers lui, cherchant une répons
me et posée. Ce n'est pas une question de volonté. C'est la seule voie po
lus profonde lui murmurait qu'il ne s'agissait pas de simples visions. Elle avait toujours ressenti, au fond de son âme, qu'il y avait quelque chose d'
était vivante, consciente de sa présence. Elle s'agenouilla à nouveau et toucha doucement la surface du sol, ses doigts glissant sur les marques anciennes. Il n'y av
sa une main sur son épaule, l'empê
évéler dangereux si tu n'es pas prête à tout affronter. Le voile du p
ait qu'elle allait devoir affronter des choses qui la terrifiaient. Après tout, c'était sa propre histoire q
d'une voix déterminée. Je dois c
recula légèrement et fit un geste de la main vers l'un des murs de la pièce. Un bruit sourd, comme une porte qui se dé
t l'air devenait plus lourd, plus chargé de secrets. L'endroit semblait être une caverne oubliée, un lieu qui avait été scellé
de livres reliés en cuir et de symboles étranges gravés dans la pierre. Élodie s'en approcha avec précaution, ses mains fr
émoire vivante prête à se libérer. Les mots, à peine visibles, étaient écrits dans une langue qu'elle ne reconnaissait pas, mais pourtant, quelque chose
pparut dans son es
tivement qu'il était lié à sa famille, à son passé, à l'essence même de son existence. Ce n'était pas un hasard si elle se trouva
ors, tout s'éclaira dans u
tte fois, ils étaient différents. Des murmures flottaient autour d'eux, des murmures qu'elle n'avait jamais perçus auparavant. Ces murmures étaient des pr
héritage de sang. C'était une malédiction, une empreinte indélébile laissée par ceux qui l'avaien
ocha d'elle, s
lodie. La chaîne est brisée, et tout ce que tu as vu
e n'avait plus le choix. Elle devait maintenant comprendr