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L'éveil d'une passion interdite

L'éveil d'une passion interdite

Ureil Lainy

5.0
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1
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26
Chapitres

L'éveil d'une passion interdite Élodie Martin était satisfaite de sa vie simple. Bien qu'elle soit issue d'une famille aisée, Élodie apprécie la simplicité qui accompagne son indépendance. Mais les choses se compliquent lorsqu'elle a une aventure d'un soir avec un homme qui n'a rien à voir avec la simplicité. Léonard Devereux est le PDG de l'empire Devereux et le fils aîné et héritier de l'une des familles les plus puissantes et influentes au monde. Léonard a tout. Richesse, pouvoir, influence, intelligence, et même le visage et le corps d'un dieu grec. Mais Léonard Devereux est un homme à craindre. Froid, impitoyable et insensible. La vie bien ordonnée de Léonard bascule lorsqu'une jeune femme à moitié ivre fait irruption dans sa suite privée. L'aventure d'un soir d'Élodie conduit à une petite surprise dans son ventre, et elle est entraînée dans un monde qu'elle avait autrefois fui. La seule différence est que ce monde est encore plus élitiste, où seuls le pouvoir, la richesse et l'influence comptent. Que se passe-t-il quand Élodie est plongée dans l'univers du 1% le plus riche, et que son nouveau mari, Léonard, veut garder sa petite épouse rien que pour lui ? Un mariage qui a commencé par la contrainte peut-il se transformer en une romance épanouissante ?

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapitre 1 : La Vie Simple d'Élodie

Élodie Martin avait toujours eu un goût prononcé pour la simplicité. Malgré les privilèges que sa famille lui offrait, elle n'avait jamais cherché à briller dans les mondanités qui l'entouraient. Elle avait grandi dans une maison imposante, mais elle préférait les petites choses de la vie. Les moments de calme, la lecture, la photographie, les balades sans but précis à travers les rues de la ville. Ces activités la nourrissaient plus que n'importe quel dîner de gala ou rencontre sociale. Elle avait choisi de s'éloigner de l'ombre de son nom et de créer sa propre voie.

Le monde de la haute société la fascinait autant qu'il l'effrayait. Les règles tacites, les sourires forcés, les faux-semblants... tout cela l'épuisait. Son indépendance lui permettait de vivre sans se soucier des attentes des autres. Elle avait appris à se contenter de peu, à être épanouie dans l'intimité de son propre univers, loin des regards et des jugements.

Élodie n'était pas du genre à se laisser emporter par les pressions familiales. Ses parents, bien que bien intentionnés, cherchaient à la pousser vers des horizons plus conventionnels, ceux qu'ils jugeaient dignes de son statut. Mais elle refusait catégoriquement. Son père lui offrait toujours des opportunités professionnelles, des investissements qui garantiraient son avenir, mais Élodie préférait s'en tenir à sa passion pour l'art. C'était une forme de rébellion discrète, un acte de résistance contre la vision que ses parents avaient de son avenir.

Ce soir-là, elle se trouvait dans un petit café au coin de la rue, loin du luxe et de la sophistication qu'elle connaissait. Ses amis l'avaient conviée à une soirée entre eux, rien de plus. Un rassemblement simple, sans prétention. Mais le destin semblait avoir d'autres projets pour elle.

À mesure que la soirée avançait, le vin circulait plus librement, les rires se faisaient plus bruyants, et Élodie sentit la chaleur du vin envahir ses sens. L'alcool, léger au départ, avait fini par l'enivrer. Elle se sentait détachée, comme si elle flottait au-dessus de la scène. À un moment donné, la musique se fit plus intense, les voix plus fortes, et dans l'agitation générale, elle chercha une échappatoire.

Ses pas la menèrent hors du café, sans qu'elle n'en ait vraiment conscience. Elle se retrouva dans une ruelle sombre, l'esprit encore embrumé par l'alcool. Ce n'était pas là qu'elle avait prévu d'aller, mais son instinct la poussa à avancer. Et là, dans l'ombre, se trouvait une porte. La porte d'un hôtel particulier. Par erreur, elle entra dans un hall luxueux, trop somptueux pour elle. L'air était épais de parfum et d'argent, et tout autour d'elle semblait irréel. Mais son esprit brumeux n'y prêta aucune attention.

Elle s'avança à l'intérieur, totalement inconsciente du fait qu'elle venait de pénétrer la suite privée d'un homme. L'ambiance dans la pièce était feutrée, la lumière tamisée, et tout semblait ordonné, contrôlé. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là, mais il était déjà trop tard pour faire demi-tour. Dans un coin, un homme se tenait, immobile, regardant à travers la fenêtre. L'homme en question, Léonard Devereux, n'avait rien d'un simple inconnu.

Léonard était bien plus que ce qu'Élodie aurait pu imaginer. Il était tout ce qu'elle n'était pas : froid, impitoyable, et d'une beauté presque irréelle. Il n'avait pas réagi immédiatement à son intrusion, mais ses yeux, perçants et intenses, s'étaient posés sur elle, un regard lourd de jugement, mais aussi d'intérêt.

Elle se sentit prise au piège, un étrange mélange de gêne et de curiosité la traversant. Tout en elle lui criait de partir, de s'éclipser discrètement, mais quelque chose la retenait. Peut-être la chaleur de la pièce, ou cette étrange attraction qu'elle ne pouvait ni comprendre ni expliquer. Elle déglutit difficilement, mais avant qu'elle n'ait pu faire un geste, il s'était déjà approché d'elle.

- Vous vous êtes perdue ? demanda-t-il d'une voix calme, presque distante, mais aussi autoritaire.

Le ton de sa voix la fit frissonner, mais Élodie n'eut d'autre choix que de répondre.

- Je... je ne savais pas où j'allais, répondit-elle, son esprit embrouillé par l'alcool.

Il la regarda un instant, analysant sa posture, puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire qui n'atteignait pas ses yeux. Un sourire qui ne signifiait rien.

- Vous êtes ici maintenant, dit-il en la fixant intensément. Vous pouvez rester.

Élodie hésita. Chaque fibre de son être lui criait de s'éloigner, mais une étrange attirance, inexplicable, la maintenait sur place.

C'était ainsi que tout commença. Une simple rencontre, un accident, un soir qui aurait dû n'être qu'une nuit ordinaire, mais qui allait changer leur vie à jamais.

Chapitre 2 : L'Ombre du Passé

Élodie se tenait là, incapable de bouger, ses mains froides contre son manteau. Léonard Devereux l'observait, son regard toujours aussi perçant, comme s'il pouvait déchiffrer chaque pensée qui traversait son esprit. Il y avait quelque chose d'irrésistible dans sa présence, un pouvoir silencieux qui semblait se tordre dans l'air entre eux. Et pourtant, Élodie n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle ne partait pas, pourquoi elle ne fuyait pas cet homme énigmatique.

Le silence qui s'installa entre eux était lourd, presque palpable, comme un fil invisible les reliant, un fil que ni l'un ni l'autre ne souhaitait rompre. Élodie inspira profondément, cherchant à se ressaisir, à chasser l'alcool qui brouillait encore ses pensées. Elle tenta un sourire maladroit, tentant de se donner une contenance.

- Je... je devrais peut-être partir, murmura-t-elle, ses yeux cherchant une issue.

Léonard ne répondit pas tout de suite. Il se contenta de la regarder avec une intensité déconcertante, ses lèvres légèrement pincées, comme s'il réfléchissait à ses mots. Lorsqu'il parla enfin, sa voix ne portait aucune trace de jugement, mais plutôt d'une étrange douceur qui contrastait avec la froideur de ses gestes.

- Ce n'est pas si simple, Élodie, dit-il d'une voix basse. Vous êtes ici pour une raison.

Élodie se figea, le nom qu'il avait prononcé résonnant dans sa tête comme un écho. Comment savait-il son prénom ? Elle n'avait jamais croisé cet homme auparavant, et pourtant, il semblait la connaître, comme si son arrivée dans cette suite n'était pas le fruit du hasard. Une bouffée de panique monta en elle, mais elle se força à garder son calme.

- Vous vous êtes trompé, murmura-t-elle, les mots sortant plus rapidement qu'elle ne l'aurait voulu. Je ne suis... Je n'ai rien à faire ici.

Léonard se tourna lentement vers elle, son visage impassible. Un léger sourire effleura ses lèvres, un sourire qui n'atteignait toujours pas ses yeux.

- Vous pensez que c'est un hasard, Élodie ? Que vous êtes simplement perdue dans cette ville, un verre de trop dans le corps et une décision irréfléchie sur les lèvres ? Vous croyez vraiment que tout ça n'est qu'une erreur ?

Ses paroles frappèrent Élodie comme un coup de poing. Elle recula d'un pas, la panique se lisant sur son visage. Comment pouvait-il être aussi sûr de ce qu'il disait ? Était-il possible qu'il sache quelque chose qu'elle ignorait ? Peut-être qu'il la suivait depuis un moment, peut-être qu'il avait remarqué son malaise dans le café. Mais non, cela semblait trop improbable. Elle n'était qu'une simple jeune femme, sans prétention, sans pouvoir. Comment pourrait-elle attirer l'attention de quelqu'un comme lui ?

- Je... je ne comprends pas, balbutia-t-elle, ses yeux cherchant un moyen de s'échapper. Je ne sais même pas pourquoi je suis ici, je...

Léonard fit un pas en avant, interrompant ses paroles d'un mouvement brusque. Ses yeux brillaient d'une lueur indéchiffrable, et Élodie sentit son cœur s'emballer sous l'effet de l'anxiété. Il avait quelque chose dans son regard, quelque chose qui la transperçait comme une lame. Un sentiment étrange, entre la fascination et la peur, envahit ses entrailles. Mais avant qu'elle ne puisse réagir, il la coupa de nouveau, d'une voix plus grave, plus imposante.

- Tu n'as pas besoin de comprendre tout de suite. Ce n'est pas ton rôle. Mais tu es ici pour une raison, et tu le découvriras en temps voulu.

Elle se sentit étourdie, prise dans un tourbillon d'émotions contradictoires. Elle voulait partir, fuir, mais quelque chose la retenait. Comme une force invisible, une attirance fatale, qui la liait à cet homme qu'elle ne comprenait pas, mais qu'elle ne pouvait s'empêcher de ressentir. C'était comme un piège qu'elle avait déjà accepté sans même le savoir.

Léonard s'approcha un peu plus près, et Élodie se retrouva contre un mur, sans possibilité de fuite. Il la fixait toujours, ses yeux luisant dans la faible lumière qui baignait la pièce. Il n'y avait plus de distance entre eux, plus de frontière. Elle était là, à sa merci, et pour une raison qu'elle n'arrivait pas à expliquer, elle n'avait aucune envie de s'échapper.

- Tu as soif, n'est-ce pas ? demanda-t-il, sa voix aussi douce que le velours.

Élodie hocha la tête sans vraiment y penser, son regard toujours captif du sien. La chaleur du vin, l'atmosphère feutrée de la pièce, tout cela la poussait dans un état de confusion qu'elle n'arrivait plus à contrôler. Léonard tourna la tête, son regard s'éteignant brièvement, comme s'il se préparait à quelque chose.

- Viens, suis-moi, dit-il d'un ton autoritaire. Nous devons parler.

Sans réfléchir, sans se poser de questions, Élodie le suivit, s'enfonçant plus profondément dans l'hôtel. Chaque pas la rapprochait de l'inconnu, de l'inattendu. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, mais une chose était certaine : elle venait de franchir un seuil qu'elle ne pourrait plus jamais franchir.

Léonard la conduisit à une pièce à l'écart, une pièce sombre et intime, où la lumière était tamisée, créant une ambiance presque irréelle. Il lui fit signe de s'asseoir, mais elle resta debout, comme figée. Il n'y avait plus de retour en arrière, plus de possibilité d'échapper à ce qui s'annonçait. Elle n'était plus une simple spectatrice de sa propre vie. Elle en était devenue l'actrice principale.

Léonard se tourna vers elle, ses yeux pétillant d'une lueur mystérieuse.

- La question n'est pas pourquoi tu es ici, Élodie, mais pourquoi tu es prête à rester.

Et ainsi commença le véritable jeu. Un jeu qu'Élodie n'aurait jamais imaginé, un jeu où les règles n'étaient pas écrites, où chaque mouvement était une prise de risque. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait, mais une chose était sûre : elle venait de plonger dans un monde qu'elle ne maîtrisait pas, un monde où les ténèbres et la lumière se mêlaient dans une danse infinie.

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