Les échos du passé
Les Cendres
endamment de son esprit. Elle n'avait pas vraiment voulu partir si brusquement, mais c'était devenu nécessaire. La conversation avec E
e recoin de son être. Il y avait quelque chose de cathartique à fuir, à s'éloigner de cette scène figée dans le temps. C'était une fuite, mais peut
lle espérait trouver un peu de solitude. Le silence régnait ici, une tranquillité qu'elle cherchait désespérément à préserver. Ses doi
basse. Un message. Elle savait q
is. Tu veu
e ne savait plus où aller. Mais cette fois-ci, elle n'était pas prête à tout lui dire, pas encore. Il méritait mie
voix, d'autres attentes. Elle ferma les yeux, prenant une profonde inspiration, essayant de se recentrer. Mais la vérité était là, i
evant ses yeux sans faire sens. Chaque page tournée semblait la faire revenir en arrière, à cette scène de confrontat
son esprit. Peut-être Mathis, finalement. Mais ce ne pouvait pas être lui. Il avait trop de respect pour ses sil
t, ce ne fut pas M
ent, sans préambule. Tu
'explications détaillées. Elle s'installa sans attendre, comme chez elle, et Léa, un peu prise au dépourvu, la laissa faire. L
a Clara, comme si elle avait deviné d'où venai
garder pour elle. Peut-être que ce soir-là, elle avait juste besoin de parler.
oyais qu'il reviendrait, que tout reviendrait comme avant... Mais ce n'était pas le cas
ette chaleur qui, à cet instant précis, était tout ce dont Léa avait besoin. Les larmes coulèrent enfin
mura Clara. Peu importe ce qu
lle savait que ce n'était qu'une étape, qu'elle devrait encore traverser bien des tempêtes avant de pouvoi
ait plus aussi oppressante. Elle avait appris à accepter que la douleur faisait partie du chemin. Il n'y avait pas de ra
endre que la guérison n'était pas un retour en arrière. Ce n'était pas un simple oubli. C
: Les Mur
ui ne la quittait jamais totalement. La réalité était là, immobile, figée autour d'elle, mais chaque geste semblait désormais faire partie d'une chorégraphie ét
Elle enfila des vêtements sans y penser, un peu comme si elle se préparait pour une bataille qu'elle savait perdue d'avance. L'air frais de la rue la toucha immédiatement l
naient par-ci, par-là, le visage perdu dans leurs pensées, emportés par leurs propres préoccupations. Léa les observa, se sentant soudainement distante, hors du temps. Elle s'arrêta un instant devant
un long moment avant que son téléphone ne
eux qu'on se v
i ouvrir encore une fois son cœur. Elle s'assit sur un banc, regardant les étudiants passer sans les voir. Sa r
n. On se parl
tait la seule chose qu'elle pouvait offrir. Elle ne pouvait pas encore
ppela, un message audio qui
ite, mais il faut que tu saches que je suis là. Ne te ferme pas
accepter. Comment sortir de ce labyrinthe de doutes et de regrets ? Elle se leva, traversant
ttait jamais. Mais ce soir-là, quelque chose était différent. Peut-être était-ce la fatigue accumulée, ou simplement le besoin de s
ce qu'il y avait de plus profond en elle. Ce n'était pas de l'art, pas vraiment. C'était simplement une manière de rendre visible ce qui ne l'
maines, elle sentait que quelque chose avait changé. Elle n'avait pas encore tout digéré, mais elle savait désormais que la guérison était un processus, un chemin tortue
as poser de questions, et Léa n'en donna aucune réponse. Mais il y avait dans son regard un peu plus de clarté, un
pouvaient plus la dominer. Elle choisirait son propre chemin, et ce choix commencerait aujourd'hui, pas demain