"Au Cœur de la Mafia"
eur en chasse, et elle n'avait d'autre choix que de le suivre, marchant sur la pointe des pieds pour éviter de faire le moindre bruit. Les murs épais semblaient refléter le
e stratagèmes calculés. Adriano ne faisait pas dans la demi-mesure. Il était
illé de toute décoration inutile, à l'exception d'une grande table en bois sombre sur laquelle reposaient des documents et des dossiers soigneuseme
chaleur. « Elle va s'occuper de la logistique pour les p
aux yeux perçants et au regard scrutateur, esquissa un léger sourire en la détaillant de haut en bas. Ce sourire, bien que discret, n'échappa pas à Elvie. Il était faux, calculé. Comme
gnorant son air froid. « Il faut préparer les positions, anticiper chaque mouvement. Tu ser
sable d'une telle guerre ? Mais elle savait que refuser n'était pas une option. Pas ici. Pas avec Adri
in, la fixant droit dans les yeux
en de plus. Mais elle ne laisserait pas cela la définir. Elle devait survivre, comprendre le système de ce monde, et s
sation était terminée. Elvie fit demi-tour pour quitter la pièce,
es, celui qui l'avait regardée avec ce sourire malsain. « Tu as u
regard croisa le sien, froid et dét
perçant, avant de se tourner vers Adr
encieux venait de débuter. Elle était désormais un élément du puzzle. Et tout ce qu'ell
compte que les Corleone n'étaient pas une famille comme les autres. Les frères Corleone étaient des hommes calculateurs, chacun d'eux portant en lui un pouvoir qui frôlait l'invincibilité. Mais e
l'intelligence d'un stratège, et une froideur qui rappelait celle d'Adriano. Il n'aimait pas perdre de temps et n'accorda
res polies se cachait une violence latente, comme un serpent prêt à mordre dès qu'il en avait l'occasion. Il observait tout, écoutait tout
et à mesure des jours, elle se rendait compte que ce qu'on attendait d'elle était bien plus que ce qu'elle avait imaginé. Les Corleone ne la
frisson de terreur la saisit. Il était là, seul, comme une apparition de son passé, mais cette fois, la situation ét
ime d'une voix basse, ses yeux noirs plantés dans les si
enfoncerait un peu plus dans son piège. Elle était prisonnière, et cette rencontre ne
se dessinant sur ses lèvres. « Sinon, je serai obligé d
teau, tranchantes et impitoyables. « Tu ne peux pas me faire ça », répondit-elle, sa
is vraiment que ça va se passer comme ça ? Tu vas faire ce que je veux, ou tout
ers retranchements. Et si elle cédait ? Si elle acceptait de suivre ses ordres ? Que risquait-elle alors ? Une chose était sûre : dans ce m
nait à peine