Sous la lune du rejet
recouvrait de poils, tandis que ses dents se rallongeaient en crocs acérés. Il cria, un cri déchirant qui se mêlait à un rugissement bestial, un hurlement que seul un être comme lui pouvait
regard intense, sa présence. Elle ne fuyait pas, contrairement à ce qu'il aurait attendu. Elle se tenait là, immobile, presque serei
is. Il se tenait à peine sur ses pieds, sa respiration devenant plus profonde, plus rauque. Le sol tremblait sous lui à chaque mouvement qu'il faisait. Ses sens étaient accrus. Le monde autour de lui était soudainem
entiment, plus humain, luttait encore. Kieran se battait contre cette impulsion, tentant de
froi. Pas de fuite. Seulement un calme étrange, une compréhension qui déstabilisait Kieran. Comment pouvait-elle l'accepter ainsi ? Comment pou
qui perça le brouillard de la transformation d
n'est pas toi. Comment pouvait-elle dire cela, alors qu'il venait de devenir ce qu'il r
en lui se battait pour sortir, mais il savait que tout était lié.
étaient tendues vers lui, et bien qu'il eût l'impression d'être un animal prêt à bondir, quelque chose dans s
ur de ses mots sembla presque s'inscri
le sait ce que je suis ? Comment cela peut-il être possible ? M
s il se força à ne pas céder à la folie qui grondait en lui. La bête en lui hurlait, mais quelque part, Kieran se battait pour garder son
nt lui, comme si elle comprenait quelque chose qu'il ne comprenait pas encore. Il était là, gigantesque, l'odeur de la b
l briserait ce moment fragile. Si seulement il pouvait parler, dire quelque chose, mais ses mots étaient prisonniers de la créature qui grandissait en lui.
voix portée par la confiance. « Je sais que
espoir passa en lui. Peut-être, après tout ce temps, il n'était pas totalement perdu.
t invisible se construisait entre eux. La bête ne cessa de rugir dans ses entrailles, mais Kieran, dans un dernier acte de volonté, chercha à l'apaiser. I
ais à cet instant précis, Kieran se rendit compte que la transformation n'était pas seulement physique. C'était un
as seul. Pas