Quelques larmes pour un phénix
âti au bord d'u
idée qu'un jour son paradis pourrait être envahi par ces autres, qu'on massacrerait son beau jardin et que le mal qui lui rongeait l'âme y pénétrerait alors lui aussi
lle s'écroula sous le poids du monde, elle n'hésita pas ; du haut d'une falaise, elle sauta, rapidemen
ant qu'elle pouvait, rendit
se
mpli de mots, qui formaient comme une tentative d'explication, comme
es, et où il régnait une fraîcheur agréable à vivre : lorsque je m'y promenais, il n'y faisait jamais nuit, mais toujours clair et pur, comme dans mes romans. Certains jours, des esprits de toutes les couleurs dansaient, et chantaient, et riaient, et m'invitaient à rejoindre leur ronde, et alors j'oubliais ma tristesse et je tournais dans leur farandole, et je me rappelais comme un lointain écho ce qu
la beauté. C'était si beau en effet... Si vous avie
l s'est progressivement fait couvrir par une brume froide et inhospitalière, qui m'aveugle (mais est-il encore quelque chose que je veuille vraiment voir ?) : le sol est devenu boueux, s'est transformé en un marécage répugnant... Les a
fleurs jamais écloses, connaissa
ux, sans lune, san
vent, résonnent sans f
triste, fatiguée d
gubres où l'univer
ivre sur des cen
es chimères, toutes en reg
regard, les mêmes m
e briller, il y a d
st tari : ses rayons d
ne un songe, moins qu'à peine un
pur, mais si
ntre les êtres, l'impossibilité d'aller à l'autre... J'ai mal et le froid me fait peur.
aide
e ne sentira plus le soleil sur son visage Lily, elle ne connaîtra plus le bonheur... Car elle est mor
violente et vaine
res, et Lily avec elle. Je veux croire qu'avec le temps elle serait revenue guérie, acceptée, heureuse enfin, je veux croire
ux cr
os yeux s'abais
ceux qui pleur
peine et oubli
retour, et meur
lein, d'avoir trop de choses à dire, trop de choses à faire comprendre, à ressentir, et de ne pouvoir en souffler mot à personne, c'est là la seule véritable source de beauté de ce monde. Ils vous ont dit que vous en faisiez trop : ils ont essayé de vous faire taire, de vous museler, parce qu'ils ont peur, ils craignent de vous voir aller plus vite, plus intensément, alors ils vous font taire, par la force. Mais leur vie est fade, triste, car ce que vous êtes ils se refusent à le voir en eux. Ils créent leur petit monde, avec leurs petites règles, leurs petits codes, leurs petites normes pour contrôler, réguler, soumettre les émotions, les gens à leurs petits
liberté dans la poésie. En espérant que vous parviendrez en me lisant, à accepter ce que vous êtes, à en comprendre la richesse et la merveille. Et à pardonner, pardonner aux a