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Quelques larmes pour un phénix

Chapitre 2 No.2

Nombre de mots : 1349    |    Mis à jour : 27/09/2021

âti au bord d’u

idée qu’un jour son paradis pourrait être envahi par ces autres, qu’on massacrerait son beau jardin et que le mal qui lui rongeait l’âme y pénétrerait alors lui aussi

lle s’écroula sous le poids du monde, elle n’hésita pas ; du haut d’une falaise, elle sauta, rapidemen

ant qu’elle pouvait, rendit

se

mpli de mots, qui formaient comme une tentative d’explication, comme

ges, et où il régnait une fraîcheur agréable à vivre : lorsque je m’y promenais, il n’y faisait jamais nuit, mais toujours clair et pur, comme dans mes romans. Certains jours, des esprits de toutes les couleurs dansaient, et chantaient, et riaient, et m’invitaient à rejoindre leur ronde, et alors j’oubliais ma tristesse et je tournais dans leur farandole, et je me rappelais comme un lointain écho ce

e la beauté. C’était si beau en effet… Si vous avie

il s’est progressivement fait couvrir par une brume froide et inhospitalière, qui m’aveugle (mais est-il encore quelque chose que je veuille vraiment voir ?) : le sol est devenu boueux, s’est transformé en un marécage répugnant… Les a

fleurs jamais écloses, connaissa

ux, sans lune, san

vent, résonnent sans f

t triste, fatiguée

gubres où l’univer

ivre sur des cen

es chimères, toutes en reg

regard, les mêmes m

de briller, il y a

st tari : ses rayons d

ne un songe, moins qu’à peine un

pur, mais

ntre les êtres, l’impossibilité d’aller à l’autre… J’ai mal et le froid me fait peur.

’ai

e ne sentira plus le soleil sur son visage Lily, elle ne connaîtra plus le bonheur… Car elle est morte

violente et vaine

res, et Lily avec elle. Je veux croire qu’avec le temps elle serait revenue guérie, acceptée, heureuse enfin, je veux croire

ux cr

os yeux s’abais

ceux qui pleur

peine et oubli

retour, et meur

lein, d’avoir trop de choses à dire, trop de choses à faire comprendre, à ressentir, et de ne pouvoir en souffler mot à personne, c’est là la seule véritable source de beauté de ce monde. Ils vous ont dit que vous en faisiez trop : ils ont essayé de vous faire taire, de vous museler, parce qu’ils ont peur, ils craignent de vous voir aller plus vite, plus intensément, alors ils vous font taire, par la force. Mais leur vie est fade, triste, car ce que vous êtes ils se refusent à le voir en eux. Ils créent leur petit monde, avec leurs petites règles, leurs petits codes, leurs petites normes pour contrôler, réguler, soumettre les émotions, les gens à leurs petits

liberté dans la poésie. En espérant que vous parviendrez en me lisant, à accepter ce que vous êtes, à en comprendre la richesse et la merveille. Et à pardonner, pardonner aux a

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