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Quelques larmes pour un phénix

Quelques larmes pour un phénix

Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1386    |    Mis à jour : 27/09/2021

t-pr

rrive pas brutalement, dans un éclair lumineux et foudroyant : mais dans la brume, mais dans un brouillard délétère qui démarre à tes pieds, tout bas, jusqu’à monter, à monter, à te recouvrir tout entier, toi et tout ce que tu aimais ; alors tu es prisonnier, et tu es perdu, tu ne vois plus le soleil,

à la vie, face au monde, face à tout. Mourir de sa propre main est

lec

edans ; les maisons étaient vieilles, l’architecture ancienne, mais beaucoup de ceux qui les habitaient étaient, pour la plu

étention, avec ses petits vieux et ses j

rasé), d’un ou deux bacs à sable, où, à heures régulières, les cris des enfants résonnaient, et de deux bâtiments, dans lesquels on séparait les élèves par rang d’âge. Elle connut une pet

bsents, ténus, presque irréels. L’air sentait la pluie. C’était novembre et le froid s’installait, un peu plus présent chaque jour. La tête dans les mains, l’esprit dans les nuages, Lily rêvait, Lily s’interrogeait ; elle entendait des enfants jouer, et elle ne pouvait

rire plaqué sur son visage. Une vague salutation s’échappe de ses lèvres closes, personne ne lui répond : ils sont groupés devant elle, compacts, et comme ils ont l’air distants, inhospitaliers… ils la regardent et la j

séquences de ses actes, qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez : mais ils la blessèrent, ils placèrent en son cœur la peur

me en avoir conscience. Elle avait, comme tous les enfants tristes, la tête ailleurs, le regard fixe et teinté d’incompréhension, cet air de bonté simple souvent

’à la

hait les bras serrés autour de sa taille frêle, dans une vaine tentative de se protéger des attaques du monde extérieur ; sa peau était sèche et souvent irritée : elle était mal en point, mais peu le voyaient. Sa famille lui était inaccessible, comme séparée d

ux qui avaient eu l’audace de la repousser, de la rejeter. Si elle était à l’extérieur aussi douce qu’il est possible de l’être, son âme était en revanche en proie à de sombres tourments intérieurs ; elle avait au cœur cette étrange et douloureuse morsure de la solitude trop longtemps vécue, de quelqu’un qui a n’a pas assez connu le printemps mais trop l’hiver, qui n’a pas assez connu ou vu l’amour mais trop le rejet et l’incompréhension. Lily portait en elle un récipient de verre fracassé qu’au fil des ans on

iles, et les ombres effrayantes que son imaginaire d’enfant créait à partir de ce qu’elle ne pouvait voir lui faisant couler une sueur glacée le long du dos : alors la voix la tourmentait, lui perçait le cœur de mille traits empoisonnés, prenait la forme de tous ceux qui la blessaient ; et elle passait des heures à suffoquer, les yeux fixant le vide, à répondre à personne, à se battre in

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