Le retour de mon ex petit-ami
ue jour ressemblait au précédent, comme si le temps s'était figé dans un marasme tiède et silencieux. J'observais les passan
jaunies, et un fouillis de souvenirs d'une vie qui semblait ne plus m'appartenir. La photographie était mon refuge, mais depuis quelque temps, même ça ne
éponse, sans explication. Et pourtant, il hantait encore chaque recoin de mon esprit. Je me souvenais de ses mains, de ses yeux brillants lorsq
ait insisté pour qu'on sorte boire un verre. "Tu t'enfermes trop dans ta bulle, ma vieille," avait-
n briques apparentes et ses lumières tamisées. Lucie m'attendait déjà, un verre de v
ique, ma chère artiste torturée
e, répondis-je en haussant l
oi ? D'avoir tro
Lucie avait ce don de rendre les choses pl
soudain en se penchant vers moi. Un magazine cherche un photographe pour un
étai-je, sceptiqu
ue tu bouges, que tu sortes de ta zone de confort.
rigante, mais elle me terrifiait aussi. Partir loin, affronter l'inconnu
lumai mon ordinateur, plus par automatisme que par véritable intention, et ouvris ma boîte mail. Mon cœu
us. Le contenu était succi
hitectural unique sur l'île de Skye. Votre travail nous a été rec
e dans ce texte éveillait une étrange sensation en moi. Le ton, le choix des
contradictoires m'assaillant. Était-ce une coïncide
existé. Mais une autre, plus insistante, murmurait que je ne pouvais pas laisser passer
immédiate. La nuit promettait d'être longue, et dans l'obscurité de mon appartement
t me terrifiait autant qu'elle m'intriguait. Écosse. L'île de Skye. Ces mots résonnaient en moi comme un appel lo
avier. *"Je suis intéressée. Veuillez m'envoyer plus d'informations sur le projet."* Une fois le m
billets d'avion étaient réservés, et je n'avais qu'une sem
ctement ce qu'il te fallait !"* s'enthousiasma-t-elle en fouillant dans ma
mode, Lucie. Je vais boss
ger. Et qui sait ? Peut-être qu'un beau highland
choses, mais moi, je n'arrivais pas à me défaire de cette appréhension sourde
pesait lourd sur mes épaules, mais c'était rien comparé à l'angoisse qui pesait sur ma poitrine
gabondait déjà loin, imaginant ce que je trouverais en Écosse. Un homme dans la quarantaine, grand, avec des lunettes rond
James MacAllis
répondis-je en tent
Paris. Vous visitez l'Écoss
lle. Un projet photograph
le fascinante, m
ses yeux trahissaient une certaine gravité
ge, comme
le est pleine d'histoires de fantômes, de mal
el pha
bien que je tentais de ga
u'il n'a jamais sauvé de vies. Les pêcheurs évitent même de s'e
ton me mit mal à l'aise. Le reste du vol passa dan
r à l'hôtel où je passerais la nuit avant de rejoindre Skye. Le trajet jusqu'à l'hôtel se fit dans une brume persistante, le paysage écoss
fs tartan. Après avoir récupéré ma clé, je me dirigeai vers ma chambre, mais quelque cho
. Un frisson me parcourut l'échine. Ce phare, je le connaissais. Non pas que je l'
uvenirs, mais je ne pouvais pas encore saisir quoi exactement. Le visage d'Adrien s'imposa à mon
e, mademoiselle ?"* La voix de la ré
, rien.
e comprendre pourquoi ce phare semblait si familier. Était-ce une simple coïncidence, ou était-ce lié à lui